Ecole nationale d’administration (ENA)
BRAS DE FER

Pour l'éditorialiste Alexis Poulin, le remplacement de l'ENA par un «Institut du Service public» constitue «une réforme qui parle aux énarques», mais «ne va pas changer la vie des Français».
L'annonce de la réforme de l'ENA par Emmanuel Macron a suscité de nombreuses critiques, certaines personnalités jugeant qu'il s'agissait d'un «coup de com» prétendant répondre à une demande que les Gilets jaunes n'avaient pas formulée.
Membre du parti Les Républicains, Lydia Guirous est aussi une essayiste engagée. Pour RT France, elle revient sur les propos de Sibeth Ndiaye concernant la technocratie tout en fustigeant les errements du gouvernement et de sa majorité.
Le gouvernement a missionné plusieurs grandes écoles de faire des propositions pour assurer une plus grande diversité sociale en leur sein, tout en ne fermant pas la porte à la création de voies alternatives aux concours pour certains élèves.
Directrice de l'ENA de 2012 à 2017, Nathalie Loiseau s'opposait à la suppression d'une institution trop souvent «bouc-émissaire» selon elle. Quatre ans plus tard, elle se dit «soulagée» de sa suppression annoncée par Emmanuel Macron.
Depuis son élection le président fait montre d'une volonté inflexible de réformer le pays, quitte à s'affranchir du Parlement. Mais, pour les exclus de la start-up nation, ceux de la «France périphérique», cette tendance à l'autoritarisme passe mal.
L'ancien ministre, mandaté par Emmanuel Macron pour établir un plan pour les banlieues, préconise de créer un concours de la haute fonction publique dont l'accès serait strictement réservé aux jeunes des quartiers prioritaires.
Uniformité des avis, incapacité à émettre une réflexion originale, frilosité à s'attaquer aux sujets sensibles : le jury du concours de l'ENA dresse un constat très critique du profil des candidats dans son rapport 2017.
Invectivé par un passant sur un marché de Clermont-Ferrand, le candidat à la présidentielle, formé à l'Ecole nationale d'administration (ENA) comme de nombreuses personnalités politiques, a voulu défendre son établissement parfois jugé élitiste.
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