SIDERANT

Jeanine Añez, qui était devenue présidente de la Bolivie par intérim fin 2019 juste après la démission d'Evo Morales, a été condamnée le 10 juin à dix ans de prison, accusée d'avoir participé à un coup d'Etat contre son prédécesseur.
Accusée d'avoir participé au coup d'Etat contre Evo Morales par des «décisions contraires à la Constitution» et «manquement au devoir», Jeanine Anez a entamé une grève de la faim à la veille de l'ouverture de son procès ce 10 février.
L'ancienne présidente bolivienne par intérim est nominée pour le prix Sakharov du Parlement européen malgré des accusations de «génocide» pesant sur elle depuis la répression sanglante de manifestations en novembre 2019, qui avait fait 38 morts.
Le rapport final d'un groupe d'enquête de la CIDH a confirmé le 17 août que des massacres ont bien été perpétrés en Bolivie en marge et à l'issue de l'élection présidentielle de novembre 2019, remportée par Evo Morales.
Deux membres du Congrès bolivien se sont violemment affrontés à coups de poings et de pieds lors d'une séance parlementaire publique consacrée à un rapport sur la détention de l'ancienne présidente de droite Jeanine Anez.
Alors que les Occidentaux déplorent le déroutage vers Minsk d'un avion transportant un opposant biélorusse, Vladimir Poutine a rappelé un incident datant de 2013 : l'atterrissage contraint d'Evo Morales en Autriche sous pression américaine.
Soupçonné de transporter le lanceur d'alerte Edward Snowden, l'avion du président Evo Morales a été forcé d'atterrir en Autriche le 2 juillet 2013. Sous pression américaine, de nombreux pays européens avaient refusé le survol de leur espace aérien.
Arrêtée le 13 mars à la suite d'une plainte pour «sédition», «terrorisme» et «conspiration», l'ex-présidente par intérim a annoncé être envoyée en détention préventive pour quatre mois.
A la suite d'une plainte pour «sédition», «terrorisme» et «conspiration», l'enquête sur le coup d'Etat de 2019 en Bolivie contre Evo Morales avance. Le parquet a requis ce 14 mars une peine de six mois de détention préventive contre Jeanine Anez.
Jeanine Añez et cinq ex-ministres sont poursuivis pour «sédition» et «terrorisme» dans le cadre de l'enquête sur le coup d'Etat de 2019 contre l'ancien président Evo Morales, revenu d'exil en octobre 2020 après l'élection de son dauphin Luis Arce.
La Banque centrale de Bolivie a annoncé restituer au FMI un crédit contracté de manière «irrégulière» et «onéreuse» par le gouvernement «de facto» de Jeanine Anez, au pouvoir durant un an suite au coup d'Etat contre Evo Morales.
Dans La Grande Interview, Grégory Petitjean reçoit Pascal Boniface, directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), sur le thème «Diego Maradona, une figure politique derrière le génie sportif».
Une semaine après son retour en Bolivie, l'ancien président Evo Morales a annoncé qu'il avait été nommé président du Movimiento Al Socialismo (MAS), le parti présidentiel. Il succède à Luis Arce, élu président du pays.
Le retour d'Evo Morales en Bolivie prend la forme d'une procession. Arrivé à pied depuis l'Argentine, où il s'était exilé, l'ancien président sillonne le pays en direction de la capitale, accueilli à chaque étape par des foules très nombreuses.
Le nouveau président de la Bolivie, et ancien ministre de l'Economie, a dressé un sombre bilan de l'année de transition : déficit, dette, chômage… Il affirme récupérer une économie en chute libre, qui nécessitera deux années de reconstruction.
Lors d'une conférence de presse à Buenos Aires, l'ancien président bolivien a déclaré espérer pouvoir regagner son pays natal dès le 9 novembre prochain après la victoire de Luis Arce lors du scrutin du 18 octobre.
Le président russe a promis au président bolivien nouvellement élu, Luis Arce, la reprise de la «coopération constructive» qui prévalait entre leurs deux pays lorsque le socialiste Evo Morales était au pouvoir.
L'Organisation des Etats américains a estimé légitime le retour au pouvoir en Bolivie du Mouvement vers le socialisme (MAS) de l'ancien chef de l'Etat Evo Morales, dont le candidat Luis Arce a remporté l'élection présidentielle avec une large avance.
Après l'élection du candidat de gauche Luis Arce au poste de président en Bolivie, Evo Morales a déclaré qu'il rentrerait «tôt ou tard» dans son pays. «Mon grand souhait est de retourner en Bolivie, dans ma région», a-t-il ajouté.
Patricia Arce, la maire bolivienne brutalement attaquée par des opposants en novembre 2019, a été élue sénateur du parti MAS d'Evo Morales. Luis Arce, du même parti, a lui été élu président.