BRAS DE FER

L'arrêté anti-burkini de la ville de Mandelieu-la-Napoule a été suspendu par le Conseil d’Etat. Avec les beaux jours, c’est le retour d’une polémique récurrente sur cette tenue d’inspiration islamique.
Alors que le Conseil d'Etat a définitivement tranché la question du burkini dans les piscines, une association s'est proposée de prendre en charge des amendes des «sœurs» musulmanes afin que ces dernières puissent se baigner malgré son interdiction.
La plus haute juridiction administrative a confirmé la décision du tribunal administratif de Grenoble, estimant que le règlement des piscines imposé par la municipalité était une dérogation destinée à «satisfaire une revendication religieuse».
Un maître-nageur d'une base de loisirs (Yvelines) a refusé à une personne le port du burkini, vêtement religieux contraire au règlement. Le responsable a reçu de nombreux messages l'accusant de racisme.
Intervenant lors d'un débat sur BFMTV, Jordan Bardella et Clémentine Autain se sont frontalement opposés sur la question du burkini, le premier dénonçant une complaisance avec l’islamisme et la seconde une posture «rétrograde» de l’extrême-droite.
L'arrivé du temps estival marque aussi le retour d'un certain maillot de bain, le burkini. Source de polémiques car ébranlant le principe de laïcité pour certain, il fait aujourd'hui face au monokini dans les piscines grenobloises.
La suspension le 25 mai de l'arrêté municipal de la ville de Grenoble autorisant le burkini par le Tribunal administratif a été salué par une partie du paysage politique, qui a réaffirmé le besoin d'encadrer le port de ce vêtement par une loi.
Le tribunal administratif de Grenoble a suspendu ce 25 mai une disposition du nouveau règlement des piscines municipales de la ville autorisant le port du burkini, estimant qu'il porte «gravement atteinte au principe de neutralité du service public».
Le ministre de l'Intérieur du gouvernement démissionnaire a annoncé avoir donné instruction au préfet d'étudier la décision de la ville de Grenoble d'autoriser le burkini dans les piscines. Il a également regretté une «provocation communautaire».
Après de longues délibérations et un vote serré, la ville de Grenoble a autorisé le port du burkini dans les piscines de la ville. Le règlement intérieur des établissements stipulera désormais que la taille des maillots de bain n'est plus limitée.
Alors que le conseil municipal de Grenoble s'apprête à voter l'autorisation du burkini dans les piscines de la ville, la préfecture a dores et déjà annoncé qu'elle lancerait un recours en justice sur demande de Gérald Darmanin.
Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a menacé la ville de Grenoble de ne plus lui verser de subvention en cas d'autorisation du burkini dans les piscines municipales, qu'il a qualifié de «soumission à l’islamisme».
Le Défenseur des droits a adressé un courrier le 22 décembre 2020 à un centre de loisirs qui interdit le burkini, sur réclamation du (désormais dissous) Collectif contre l'islamophobie. Valérie Pécresse, favorable à l'interdiction, monte au créneau.
Le député européen et prétendant à la présidentielle Yannick Jadot (EELV) a accordé une interview à L'Obs, portant notamment sur la laïcité et suscitant des désaccords au sein de son propre parti.
La ministre française des Armées Florence Parly a annoncé que la France et ses alliés mèneraient de nouvelles opérations militaires dans une zone à cheval entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, régulièrement secouée par des attaques terroristes.
Ce 1er septembre, une quinzaine de militantes féministes ont investi une piscine parisienne pour protester contre l'interdiction du burkini. Depêchée sur place, la police a mis fin à cette opération coup de poing.
Les affaires de burkini, ce maillot couvrant jambes, bras et cheveux, porté par des musulmanes, se suivent, suscitant des polémiques sur les réseaux sociaux. Cette fois, une internaute dénonce s'être fait «jeter» du parc Aqualand à Saint-Cyprien.
L'association qui soutient les femmes menant des actions pour revendiquer le port du burkini est financée par l'organisation Open Society Foundations, du milliardaire américano-hongrois controversé George Soros.
En réponse à un sondage du Figaro qui évoquait l’interdiction du burkini dans les piscines municipales, Zakia Meziani a proposé un autre sondage : «Faut-il une loi pour exterminer les femmes musulmanes "voilées" de France ? (Solution finale)».
Après Grenoble, la ville de Villeurbanne se retrouve confrontée à la problématique du burkini dans les piscines publiques. Le collectif Alliance citoyenne annonce vouloir une rencontre avec la municipalité de VIlleurbanne pour en discuter.