Massoud Barzani a annoncé sa démission du poste de président du Kurdistan irakien. Il a regretté le peu de soutien international qu'ont reçu les Kurdes après le référendum d'indépendance, critiquant aussi bien l'attitude de Washington que de Bagdad.
Les Kurdes pensaient que le moment était venu de réclamer l'indépendance, mais ils se sont trompés. Avec le soutien des pays voisins, Bagdad reprend l'initiative, tout en «restant prêt» à négocier, selon Karim Pakzad, spécialiste de la région.
Lundi 26 septembre, 90% des 3,3 millions de votants se sont déclarés favorables à l'indépendance du Kurdistan irakien. Après le vote, les sanctions tombent et les accrochages émaillent les régions contestées par le pouvoir central, à Badgad.
Les principales formations politiques de la région autonome kurde irakienne ont réitéré leur volonté d'organiser un référendum sur l'indépendance du Kurdistan. Bagdad et Ankara s'opposent toutefois vigoureusement à l'existence d'un Etat kurde.
Selon Massoud Bazani, les accords de Sykes Picot qui répartissaient le Moyen-Orient en plusieurs zones d'influences occidentales sont arrivés à leur fin et un nouvel accord international est nécessaire et doit être imminent.