BRAS DE FER

Dans cet épisode de l’Échiquier Mondial, Xavier Moreau et son invité Roland Lombardi étudient la politique ambitieuse du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane.
Le président russe s'est entretenu au téléphone avec Mohamed ben Salmane. Les deux hommes sont notamment revenus sur l'adhésion de l'Arabie saoudite aux BRICS et le choix commun de baisser la production pétrolière.
En tournée en Arabie saoudite, le chef de la diplomatie iranienne a rencontré Mohammed ben Salmane, le prince héritier du royaume. Les deux dirigeants ont évoqué le développement des relations bilatérales et l'importance de l'unité du monde musulman.
Le chef de la diplomatie israélienne espère une normalisation avec l'Arabie saoudite d'ici mars 2024. Pour Riyad, un accord avec l'Etat hébreu est conditionné au règlement du problème palestinien et à l'obtention d'une industrie nucléaire civile.
D'après le Washington Post, le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane aurait menacé les Etats-Unis d'une crise économique en raison des brouilles sur les questions pétrolières. L'alliance entre les deux pays semble s'effriter.
Le 7 juin, le président russe et le dirigeant saoudien se sont entretenus par téléphone et ont rappelé leur volonté de coopération. Un appel qui a lieu alors même qu'Antony Blinken est en visite à Riyad.
Le secrétaire d'État américain est en visite en Arabie saoudite du 6 au 8 juin. Baisse de la production de pétrole, sanctions à l'égard de la Russie et divergences sur les sujets régionaux, les désaccords sont nombreux entre Washington et Riyad.
Plus qu'une opération sportive, la signature de Karim Benzema dans le club saoudien d'Al-Ittihad fait partie de la stratégie de Riyad pour gagner en influence. L'Arabie saoudite s'est déjà positionnée pour obtenir la Coupe du monde 2030.
L'année écoulée, le prince héritier saoudien a été tour à tour conspué, sermonné et mis au ban par les Occidentaux puis courtisé à l'aune des difficultés énergétiques. MBS a su réinvestir l'échiquier mondial en jouant des différentes alliances.
La récente visite du président chinois Xi Jinping en Arabie saoudite est un signe : réaliste, l'empire du Milieu s'immisce là où l'Occident recule, car trop obsédé par le conflit ukrainien. Une analyse de Roland Lombardi.
Le président chinois est en tournée à Riyad du 7 au 9 décembre. Suivant une logique «win-win» («gagnant-gagnant»), Pékin fidélise son principal pourvoyeur d’hydrocarbures et le Golfe diversifie ses alliances en se détachant de Washington.
En raison d'une immunité judiciaire, la plainte d'un juge américain contre le prince héritier d'Arabie saoudite a été classée sans suite. Mohammed ben Salmane est pourtant accusé d'avoir orchestré l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
L'Arabie saoudite a organisé dans les rues de la capitale un «Scary Weekend». Auparavant condamnée, la célébration d'Halloween s'inscrit dans un changement sociétal voulu par Mohammed Ben Salamne. Une ouverture qui ne fait pas pleinement consensus.
Malgré les pressions américaines, le cartel de l’OPEP mené par l’Arabie saoudite vient de décider de réduire sa production de pétrole. Un nouveau revers pour Biden… et un véritable cadeau pour Poutine. L'analyse de Roland Lombardi.
L'Arabie saoudite recevra les Jeux asiatiques d'hiver de 2029 à Neom. Une ambition du prince héritier Mohamed Ben Salmane qui entend faire de ce projet de mégalopole la vitrine d'un nouveau monde. Et pour ce faire, il ne lésine pas sur les moyens.
A l'unanimité, l'Arabie saoudite a été désignée pour accueillir les jeux asiatiques d'hiver en 2029 qui auront lieu dans la ville futuriste de Neom. Les autorités saoudiennes promettent de «créer une atmosphère hivernale au cœur du désert».
En dépit de la guerre en Ukraine, des pressions et de l’influence encore prégnante des Etats-Unis, Mohammed ben Salman semble vouloir préserver son partenariat profond avec Vladimir Poutine scellé depuis 2017… Explications de Roland Lombardi.
La visite en France du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane provoque l'indignation de plusieurs députés de gauche ainsi que des ONG Amnesty et RSF. Du côté de la majorité présidentielle, Aurore Bergé plaide la «nécessité» du «dialogue».
Le président américain Joe Biden, qui a rencontré Mohammed ben Salmane en Arabie saoudite, a «le sang» de la prochaine victime du prince héritier sur les mains, a tweeté la fiancée de Jamal Khashoggi, journaliste assassiné en 2018.
La mairie de Washington a décidé de rebaptiser la rue située en face de l'ambassade d'Arabie saoudite au nom du journaliste assassiné sur ordre de la monarchie, alors que Joe Biden est revenu sur ses promesses en annonçant une visite à Riyad.