BRAS DE FER

Des centaines d'Iraniens ont manifesté devant l'ambassade de France à Téhéran, le 11 janvier, en réponse aux caricatures du guide suprême de la République islamique Ali Khamenei publiées dans le journal satirique français Charlie Hebdo.
Le conseil de surveillance du géant américain Meta, la maison mère de Facebook, a appelé le réseau social à autoriser une publication contenant le message «mort à Khamenei», le guide suprême iranien, qui a été retirée par le groupe.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé ce 5 janvier la fermeture du plus ancien centre d’études français du pays. Une première mesure de rétorsion, après la publication de caricatures du guide suprême iranien par Charlie Hebdo.
Les dirigeants iraniens ont rendu hommage à Qassem Soleimani, trois ans après son assassinat par un drone américain. De Gaza à l'Irak en passant par le Liban, des responsables ont également fait honneur au défunt général de la force al-Qods.
A l'occasion de la semaine des Bassidji, le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a dénoncé l'attitude des Américains et de leurs alliés concernant les manifestations en Iran. Il a aussi expliqué qu'une négociation avec les Etats-Unis serait inutile.
La diplomatie iranienne s'est fermement opposée à un texte du Conseil des droits de l'homme créant une commission d'enquête sur les violences survenues au cours des manifestations qui agitent le pays, y voyant une violation de sa souveraineté.
Après l'attaque contre un sanctuaire chiite revendiquée par Daesh le 26 octobre, le président iranien a jugé que les protestations qui secouent le pays depuis six semaines fragilisaient dangereusement la sécurité de l'Iran.
Le guide suprême de la République islamique d'Iran Ali Khamenei dénonce la responsabilité des Etats-Unis et d'Israël dans les manifestations anti-gouvernementales. Il accuse aussi Washington d'avoir trouvé un prétexte «pour provoquer des incidents».
En réponse à la vague de protestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, plusieurs milliers d'Iraniens ont défilé pour défendre le gouvernement face à un mouvement accusé de violer les préceptes religieux et de faire le jeu des Etats-Unis.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a assuré qu'une enquête serait menée sur la mort d'une jeune femme en détention alors qu'elle avait été appréhendée pour «port de vêtements inappropriés», provoquant une vague de manifestations en Iran.
Sans nommer directement Israël, le chef du corps des Gardiens a affirmé que les «sionistes» étaient responsables de la mort du colonel Sayyad Khodaï, abattu par des motards le 22 mai dans l'est de la capitale iranienne.
Téhéran a annoncé avoir arrêté trois individus en cheville avec les services de renseignement israéliens, qui auraient été impliqués dans la publication d'informations et de documents confidentiels.
Publiée le 12 janvier, la vidéo montre l'ancien président américain Donald Trump sur le terrain de golf de Mar-a-Lago, pris pour cible dans une attaque de drone pour venger l'assassinat du général Qassem Soleimani en Irak, en janvier 2020.
La rivalité entre deux figures historiques du Moyen-Orient, l’ancien président irakien et le fondateur de la République islamique d’Iran, a bouleversé le paysage géopolitique régional à l'époque et son écho se fait entendre à travers les décennies.
Après la victoire du conservateur Ebrahim Raïssi lors de la présidentielle en Iran, les réactions se multiplient. Israël a exprimé une «grave inquiétude» alors que la Russie a appelé à «une coopération bilatérale constructive».
Mahmoud Ahmadinejad a officiellement déposé sa candidature pour le scrutin présidentiel à venir. Déjà refoulé par le Conseil des gardiens de la Constitution en 2017, il a annoncé qu'il boycotterait l'élection si sa démarche n'était pas acceptée.
Depuis le début de leurs carrières ces deux mastodontes du Moyen-Orient se livrent un bras de fer impitoyable. Menaces, accusations et insultes : leurs relations ne font que se dégrader, mettant leurs Etats au bord de la confrontation directe.
Ali Khamenei s'est exprimé à propos de la présidentielle américaine sur les réseaux sociaux. L'ayatollah a évoqué un «spectacle» alors que le scrutin n'a toujours pas livré son verdict.
Pour rétablir «pratiquement toutes» les sanctions contre l'Iran, Donald Trump veut utiliser le «snapback», un mécanisme prévu par l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Alors même les Etats-Unis ont quitté unilatéralement cet accord.
Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a catégoriquement rejeté l'idée de discuter de ses programmes balistique et nucléaire avec Washington pour ouvrir d'éventuelles négociations : «il n'est pas logique de se soumettre aux demandes de l'agresseur.»