Depuis le début de leurs carrières ces deux mastodontes du Moyen-Orient se livrent un bras de fer impitoyable. Menaces, accusations et insultes : leurs relations ne font que se dégrader, mettant leurs Etats au bord de la confrontation directe.
Ali Khamenei s'est exprimé à propos de la présidentielle américaine sur les réseaux sociaux. L'ayatollah a évoqué un «spectacle» alors que le scrutin n'a toujours pas livré son verdict.
Pour rétablir «pratiquement toutes» les sanctions contre l'Iran, Donald Trump veut utiliser le «snapback», un mécanisme prévu par l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Alors même les Etats-Unis ont quitté unilatéralement cet accord.
Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a catégoriquement rejeté l'idée de discuter de ses programmes balistique et nucléaire avec Washington pour ouvrir d'éventuelles négociations : «il n'est pas logique de se soumettre aux demandes de l'agresseur.»
Le président Rohani a décidé la levée imminente du confinement avec la réouverture des commerces «à bas risque» pour maintenir une économie menacée d'effondrement. Les sanctions américaines ne permettent pas une gestion sereine de la crise en Iran.
40 ans après la fin de leurs relations diplomatiques, l'Iran et les Etats-Unis entretiennent leur rivalité. Cependant, en pleine épidémie de coronavirus, les mesures de rétorsions économiques appliquées contre la République islamique sont contestées.
Brian Hook a averti le nouveau chef de la force al-Qods, Ismael Ghani, qu'il connaîtrait le même sort que son prédécesseur s'il s'en prenait aux intérêts américains. Et ce alors que la situation régionale demeure explosive.
Ali Khamenei a tenu à la mosquée Mosalla un discours dans lequel il est revenu sur l'assassinat du général Soleimani par les Etats-Unis. Il a également abordé le cas du crash du Boeing ukrainien et les négociations avec l'Europe sur le nucléaire.
Dans une allocution à Washington, Donald Trump a annoncé qu'aucun Américain ni Irakien n'avait été touché par les attaques iraniennes contre deux bases militaires en Irak. Selon lui, l'Iran «semble reculer».
Après l'intervention américaine en Irak, la situation ne cesse de se tendre entre les Etats-Unis et l'Iran. Donald Trump a menacé la République islamique de représailles violentes en cas de riposte, alors que les cérémonies d’hommage se poursuivent.
Répondant à Donald Trump, qui a accusé l'Iran d'être derrière les récents événements antiaméricains en Irak, le Guide suprême iranien a conseillé à Washington de chercher la source de la contestation dans ses propres «crimes».
Le chef des Gardiens de la révolution a averti les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et Israël de ne pas franchir «les lignes rouges». Washington et ses alliés sont accusés par Téhéran d'être à l'origine de la récente vague de manifestations en Iran.
Hassan Rohani et Ali Khamenei ont qualifié les manifestations qu'a connues l'Iran ces derniers jours de «complot» diligenté par Israël et les Etats-Unis. Des sympathisants du gouvernement ont entamé des rassemblements à travers le pays.
Alors qu'un rapprochement entre Téhéran et Washington a constitué un enjeu clé des discussions du G7, les dirigeants iraniens ont rappelé que des négociations n'étaient possibles qu'en échange de la levée des sanctions qui pèsent sur le pays.
Donald Trump a attaqué Emmanuel Macron après qu'un média a révélé l'invitation transmise par celui-ci à Hassan Rohani à la réunion du G7. Malgré un démenti de la diplomatie française, le président américain n'a pas semblé apprécier l'initiative.
Le réseau social a décidé de bloquer les comptes du plusieurs personnalités et médias de langue farsi. Twitter invoque pour se justifier «le harcèlement coordonné [...] de la communauté bahaïe», mais les médias incriminés ne sont pas convaincus.
Alors que l'Iran a arraisonné au moins un navire pétrolier britannique, les voix diplomatiques européennes se sont jointes de concert afin de demander à Téhéran de le libérer. La Grande-Bretagne a dénoncé un acte «dangereux».
Selon CNN, le Pentagone s’apprêterait à déployer 500 soldats supplémentaires en Arabie Saoudite pour contrer la menace iranienne. Une annonce non confirmée par l’exécutif américain alors que la monarchie dérange de plus en plus outre-Atlantique.
Les Pasdaran ont déclaré avoir arraisonné, dans le détroit d'Ormuz, un «tanker étranger» accusé de «contrebande» de carburant dans le Golfe. L'identité du navire n'a pas été communiquée, mais certains pensent à un navire battant pavillon panaméen.
Une éminente chercheuse en sciences politiques franco-iranienne a été arrêtée en Iran. C'est ce qu'a confirmé l'Autorité judiciaire iranienne. La France, qui a demandé un accès consulaire à sa ressortissante, n'a pas reçu de «réponse satisfaisante».