Le chef des Gardiens de la révolution a averti les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et Israël de ne pas franchir «les lignes rouges». Washington et ses alliés sont accusés par Téhéran d'être à l'origine de la récente vague de manifestations en Iran.
Hassan Rohani et Ali Khamenei ont qualifié les manifestations qu'a connues l'Iran ces derniers jours de «complot» diligenté par Israël et les Etats-Unis. Des sympathisants du gouvernement ont entamé des rassemblements à travers le pays.
Alors qu'un rapprochement entre Téhéran et Washington a constitué un enjeu clé des discussions du G7, les dirigeants iraniens ont rappelé que des négociations n'étaient possibles qu'en échange de la levée des sanctions qui pèsent sur le pays.
Donald Trump a attaqué Emmanuel Macron après qu'un média a révélé l'invitation transmise par celui-ci à Hassan Rohani à la réunion du G7. Malgré un démenti de la diplomatie française, le président américain n'a pas semblé apprécier l'initiative.
Le réseau social a décidé de bloquer les comptes du plusieurs personnalités et médias de langue farsi. Twitter invoque pour se justifier «le harcèlement coordonné [...] de la communauté bahaïe», mais les médias incriminés ne sont pas convaincus.
Alors que l'Iran a arraisonné au moins un navire pétrolier britannique, les voix diplomatiques européennes se sont jointes de concert afin de demander à Téhéran de le libérer. La Grande-Bretagne a dénoncé un acte «dangereux».
Selon CNN, le Pentagone s’apprêterait à déployer 500 soldats supplémentaires en Arabie Saoudite pour contrer la menace iranienne. Une annonce non confirmée par l’exécutif américain alors que la monarchie dérange de plus en plus outre-Atlantique.
Les Pasdaran ont déclaré avoir arraisonné, dans le détroit d'Ormuz, un «tanker étranger» accusé de «contrebande» de carburant dans le Golfe. L'identité du navire n'a pas été communiquée, mais certains pensent à un navire battant pavillon panaméen.
Une éminente chercheuse en sciences politiques franco-iranienne a été arrêtée en Iran. C'est ce qu'a confirmé l'Autorité judiciaire iranienne. La France, qui a demandé un accès consulaire à sa ressortissante, n'a pas reçu de «réponse satisfaisante».
Alors que les Etats-Unis ont décidé le 24 juin de sanctions à l'endroit de plusieurs dirigeants iraniens, Téhéran a répliqué en accusant Washington de jouer un double jeu et de mentir sur son intention de négocier.
Le président américain a annoncé ce 24 juin de nouvelles sanctions contre l'Iran qui pourraient durer «des années». Ces dernières, essentiellement d'ordre financière, visent notamment le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
Les Etats-Unis ont accusé l'Iran d'être derrière les attaques survenues en mer d'Oman, avançant des preuves pour le moins légères. La République islamique réfute ces accusations et soupçonne Washington de vouloir semer le trouble dans la région.
Le tension continue de monter dans le golfe Persique après un raid de la coalition saoudienne mené sur Sanaa, qui a fait au moins six morts, en réponse à l'attaque de deux stations de pompage par les Houthis. L'Iran tente elle de calmer le jeu.
Malgré les lourdes sanctions américaines, ce géant chiite du Moyen-Orient s’obstine et mène une lutte active pour conserver son influence dans la région. Sous une pression internationale, l’Iran est-elle en mesure de résister ?
Face à l'intensification des sanctions américaines contre Téhéran, qui visent désormais ses exportations de pétrole, le guide suprême iranien a promis une réponse de son pays, et s'est montré confiant quant à sa capacité à «percer le blocus».
Le 40e anniversaire de la Révolution iranienne a été célébré par une immense foule à Téhéran. Dans son discours, le président iranien a dénoncé un «complot» des Etats-Unis, des «sionistes» et des «Etats réactionnaires» du Moyen-Orient contre l'Iran.
Le jour de l'entrée en vigueur des nouvelles sanctions américaines contre l'Iran, son président a annoncé sa détermination à les contourner. Les ventes de pétrole et les transactions financières iraniennes sont visées par de nouvelles restrictions.
Un projet de loi contre le financement du terrorisme a été voté par le parlement iranien. Certains experts craignent que cela ne remette en cause les liens entre l'Iran et Hezbollah et le Hamas. Pour d'autres, cette prévision est hors de propos.
Pour rester dans l'accord, l'Iran souhaite que les Européens offrent des garanties sur les débouchés de son pétrole et ne veut pas que soit évoqué son programme de missiles balistiques ni sa présence dans la région, comme le souhaite Emmanuel Macron.
Menacé des «sanctions les plus fortes de l'Histoire» par Washington, l'Iran hausse le ton. Téhéran a fixé sept conditions aux Européens pour rester dans l'accord sur le nucléaire, tout en déconseillant vivement aux Etats-Unis de mener une attaque.