BRAS DE FER

Le département d'Etat américain a décidé de poursuivre sa politique de sanctions contre la Russie, en reprenant les accusations d'empoisonnement de l'ancien agent double Sergueï Skripal. Pour Moscou, il ne s'agit que d'un prétexte.
Comme Emmanuel Macron, le secrétaire d'Etat chargé du Numérique veut réguler la presse, avec l'idée de créer une institution dédiée à cela. Pourtant, en 2017, le candidat d'En Marche! y voyait une mesure digne de l'Italie fasciste.
Depuis son lancement en décembre 2017, la chaîne RT France a subi un véritable feu roulant d'articles à charge reprenant peu ou prou le jugement négatif de l'exécutif français à l'encontre des médias russes. La rédaction a fait les comptes.
La possible défaite du président sortant Porochenko sonne comme un désaveu de la stratégie consistant à accuser Moscou d'ingérence. Au contraire, c'est à l'Ouest que les deux candidats en lice ont cherché des soutiens et engagé le sort de l'Ukraine.
Deux semaines après que le procureur spécial Robert Mueller a conclu, selon le ministre de la Justice américain, à l'absence de collusion de Donald Trump avec la Russie, le maître du Kremlin s'est exprimé sur le sujet.
Le procureur spécial Robert Mueller n'est pas parvenu, après deux ans d'une enquête fleuve, à démontrer un lien entre Donald Trump et la Russie. Pour autant, en France, cette thèse a été largement relayée par la presse... et l'exécutif.
Le 18 mars 2014, après un référendum, la Crimée rejoignait le giron russe. Un événement majeur qui explique cinq années de sanctions occidentales visant Moscou, mais aussi une nouvelle géopolitique toujours plus conflictuelle.
A l'approche des élections européennes, le Parlement européen semble accélérer le rythme. Une résolution voté le 12 mars désigne la Russie, plus que jamais, comme un adversaire. Comme toujours, en réaction à une prétendue agression russe.
Depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, l'exécutif et la majorité présidentielle ont tenté de disqualifier les manifestants. Pour le journaliste Laurent Dauré, le pouvoir n'a pas hésité à propager des fausses informations à ces fins.
L'enquête de Mediapart sur Alexandre Benalla a mis au jour des éléments à l'appui d'un «dossier russe», qui pourrait s'avérer très gênant pour l'Elysée. L'ex-chargé de mission apparaît très proche d'un milliardaire russe. Ironie du sort ?
Le 31 janvier, Emmanuel Macron recevait des journalistes à l'Elysée pour donner sa vision du journalisme. Après la loi contre la «manipulation de l'information», le chef d'Etat a fait part de son souhait d'aller plus loin dans le contrôle des médias.
Plus de 10 mois après l'empoisonnement de Sergueï Skripal et sa fille à Salisbury, des médias britanniques révèlent l'identité des tous premiers intervenants : une infirmière militaire (très) expérimentée, et sa fille de 16 ans qui passaient par là.
En charge de l'enquête sur les supposées collusions entre Donald Trump et la Russie, le procureur spécial Robert Mueller a démenti des informations de BuzzFeed affirmant que le président américain avait demandé à son ex-avocat de mentir au Congrès.
Arrêtée en juillet et accusée par la justice américaine d'être une «agente» d'un gouvernement étranger, Maria Boutina risque 15 ans de prison. Vladimir Poutine a fait part de son incompréhension face aux accusations qui pèsent sur la jeune femme.
Visitant les locaux de RT France lors d'un déplacement à Paris, Sergueï Lavrov a été interrogé sur la loi contre la manipulation de l'information adoptée récemment en France. Le ministre a joué l'apaisement.
Le 3 janvier 2018, Emmanuel Macron lançait le chantier d'une loi anti «fake news» très controversée visant les médias étrangers, russes en tête. Suite à son adoption, retour sur dix mois d'un parcours législatif des plus laborieux.
Face au front commun de la majorité des médias, des agences de renseignement et même d'une partie de sa propre administration, Donald Trump peine à gouverner. Mais sa résilience lors des «midterms» augure d'un nouveau rapport de force.
Le chef du gouvernement italien se rend à Moscou pour développer les relations bilatérales, en dépit des sanctions européennes contre la Russie. La politique pro-russe de l'Italie sera-t-elle en mesure de faire bouger les lignes jusqu'à Bruxelles ?
Dans ce petit pays balte membre de l’UE, la classe politique entend continuer coûte que coûte son orientation atlantiste viscéralement anti-russe, analyse Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel Ruptures.
Ce 4 octobre, plusieurs pays, dont le Royaume-Uni ont accusé la Russie de s'adonner à la guerre cybernétique. L'ambassade de Russie au Royaume-Uni s'étonne de cette synchronicité, et d'une réunion de l'OTAN ce même jour.