Les chiffres bruts du chômage baissent, mais ce résultat doit autant aux circonstances qui poussent de nombreux demandeurs d’emploi à différer leur recherche qu’à une hausse de l’activité.
Terrassée par la pandémie de Covid-19, l'économie française a connu en 2020 sa plus forte récession depuis la Seconde Guerre mondiale. La chute est néanmoins un peu moins forte que prévu grâce à une résistance surprise au dernier trimestre.
Les effets du confinement ont atténué l’envol des chiffres du chômage au premier semestre malgré une dégradation réelle du marché du travail. Les statistiques devraient rattraper la réalité d’ici la fin de l’année.
Fin juin, la dette publique française a explosé sous le poids du financement du chômage partiel, des reports de charges et de la baisse des recettes fiscales. Le gouvernement pense qu’elle atteindra 117% du produit intérieur brut d’ici la fin 2020.
Dans sa dernière enquête sur les inégalités de niveau de vie, l'Insee a conclu à une augmentation des inégalités entre les ménages les plus riches et les plus pauvres en 2018. Des résultats notamment imputé aux réformes économiques du gouvernement.
Le chômage en France a diminué au deuxième trimestre, mais c'est une baisse en «trompe-l'œil» pour l'Insee, car liée au confinement qui a empêché des personne de chercher un emploi. La chute du nombre d'heures travaillées est, elle, bien visible.
Selon les derniers chiffres de l'Institut national de la statistique et des études économiques, le produit intérieur brut français décroche de 13,8% au deuxième trimestre 2020.
La dernière enquête mensuelle de conjoncture de l’Institut national de la statistique montre que ce sont les foyers aux revenus les plus modestes qui ont le plus souffert de la période de confinement. Ils ont également moins eu accès au télétravail.
D'après une étude comparative mise en ligne par l'Insee, la Corse est la région la plus touchée économiquement par le coronavirus, devant l'Ile-de-France ou PACA. A l'inverse, la Bretagne, les Hauts-de-France ou les DROM encaissent mieux le choc.
La France a connu au cours du premier trimestre 2020 la pire contraction de son économie depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. La consommation des ménages et les investissement des entreprises se sont effondrés.
Avec la crise du coronavirus et avec le naufrage de la bureaucratie française dans la gestion de la pandémie, les relocalisations ont le vent en poupe. Mais personne ne précise le prix à payer pour cette reconquête de la souveraineté.
Les discours remettant en cause la consommation de viande jouissent d’un écho croissant dans les médias, mais les statistiques montrent qu’ils ont peu d’incidence sur sa consommation. Eleveurs et professionnels de la viande s’inquiètent néanmoins.
La dernière enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) révèle une sérieuse baisse de la confiance des Français dans les perspectives économiques du pays. Le point le plus noir : l’évolution du niveau de vie.
A 8,6% contre 8,5% au trimestre précédent, la progression du taux de chômage relèverait de l’«arrondi» selon l’Insee et contredirait d'autres indicateurs de l’emploi plutôt positifs. C'est malgré tout un mauvais signal pour le gouvernement.
C’est un paradoxe curieux et inquiétant révélé par l’INSEE : alors que les salaires augmentent en France, la pauvreté, elle, s’affiche à des niveaux records depuis la fin des années 70. Y a-t-il un problème dans la répartition des richesses ?
Le taux de pauvreté en France a augmenté en 2018. Cet indice statistique, qui mesure surtout les inégalités, a été réorienté à la hausse par la politique fiscale du gouvernement qui a favorisé les plus riches.
Une sortie sans accord du Royaume-Uni de l'Union européenne pourrait amputer à long terme de 1,7% le produit intérieur brut français, selon l'Insee, qui prévoit au Royaume-Uni 1,5% de perte de croissance dès 2019.
La croissance économique a nettement ralenti l’an dernier en France, plombée par l'essoufflement de l'activité mondiale et une consommation en berne. Une source d'inquiétude pour 2019, le budget étant basé sur une prévision de croissance de 1,7%.
La revue Que choisir relance la controverse sur l’évolution du pouvoir d’achat en avançant d'autres chiffres que ceux de l'Insee. L’organisme public reconnaît lui-même que ses indices ne reflètent pas toujours les situations individuelles.
Si l’on en croit les déclarations des différentes organisations professionnelles, le mouvement des Gilets jaunes aurait déjà coûté plus de 15 milliards d’euros à l'économie française. Mais l’Insee ne rendra son verdict qu’en mars.