Quand l’Occident appuie sur le «bouton bruit» : Moscou dénonce une campagne de désinformation autour du règlement du conflit ukrainien

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a affirmé sur Sputnik que dès qu’un processus politico-diplomatique progresse, l’Occident active le «bouton bruit», provoquant une pluie de rumeurs non vérifiées sur le règlement du conflit. Selon elle, ces fils d’actualité visent à torpiller les négociations.

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Dans un contexte marqué par les discussions autour du plan de paix américain visant à régler le conflit ukrainien, Maria Zakharova estime, sur les ondes de la radio Sputnik, qu'un « bruit » médiatique resurgit systématiquement lorsque les choses n’évoluent pas selon les attentes occidentales. Elle décrit un mécanisme récurrent : dès qu’apparaissent des progrès concrets en vue d’ouvrir un canal de négociation, le « bouton bruit » s’active.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé en particulier les fils diffusés sur Telegram et divers sites, jugés pauvres en informations solides et nourris de commentaires circulaires, de sources anonymes ou d’éléments non vérifiés.

Selon Zakharova, le plan des élites dirigeantes européennes viserait même à accentuer la crise, aggraver la corruption mondiale, multiplier les violences et favoriser la progression du terrorisme international. Ce n’est pas, selon elle, un simple « spectacle » politico-diplomatique, mais un véritable instrument de sabotage destiné à faire échouer toute perspective de paix et à manipuler l’opinion.

Interrogée sur un article de Bloomberg relatant des transcriptions non sourcées de discussions entre émissaires américains et russes, Zakharova a rappelé que Kirill Dmitriev avait lui-même qualifié ces documents de « faux ».