La place de la France aujourd’hui est «plus que jamais aux côtés de la Russie dans le combat contre le terrorisme et pour la paix dans le monde», estime l'avocat Damien Lempereur.
RT France : Un attentat a eu lieu aujourd’hui à Saint-Pétersbourg. Pourquoi cette ville russe est-elle dans le collimateur des terroristes ?
Damien Lempereur (D. L.) : Il n’y pas que la Russie qui soit dans ce collimateur, mais cela prouve bien que la Russie est avec nous, notamment avec la France, dans ce combat. Notre place aujourd’hui est plus que jamais aux côtés de la Russie dans le combat contre le terrorisme et pour la paix dans le monde.
RT France : A votre avis, pourquoi cet attentat se produit-il maintenant ?
D. L. : On est tout le temps sous la menace d’opérations plus ou moins isolées ou plus ou moins coordonnées. Là, c’est tôt pour dire s’il y a un timing particulier. Moi, je voudrais surtout en profiter pour adresser toutes nos pensées au peuple russe et pour souligner encore une fois que ce qui s’est passé aujourd’hui peut se passer demain, notamment en France, puisqu’on n’a pas pris les mesures nécessaires. Il est plus que jamais le temps de lever les sanctions et de travailler avec les Russes, mais aussi avec les Américains et les autres grandes nations pour lutter contre les extrémismes.
Cette attaque va compliquer la tâche de ceux qui cherchent à nous diviser
RT France : Pensez-vous donc qu’après cette attaque il peut y avoir plus d’unité entre la Russie et les nations occidentales dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le partage des renseignements ?
D. L. : Oui, je considère que cela va compliquer la tâche de ceux qui cherchent à nous diviser. Cela peut certainement favoriser davantage de coopération, notamment entre les services de renseignement, y compris sur les lieux de guerre.
Lire aussi : Russie : ce que l'on sait de l'attentat du métro de Saint-Pétersbourg
Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.
