Atterrissage d'urgence : la Biélorussie convie des organisations internationales

Atterrissage d'urgence : la Biélorussie convie des organisations internationales© Handout via Reuters
Atterrissage d'urgence d'un avion de Ryanair à Minsk le 23 mai.
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Minsk a invité plusieurs organisations, dont l'Association internationale du transport aérien et l'Organisation de l'aviation civile internationale, afin d'établir les «circonstances» de l'atterrissage forcé d'un avion de ligne en Biélorussie.

Ce 25 mai, le département chargé de l'aérien au ministère biélorusse des Transports a affirmé dans un communiqué avoir convié plusieurs organisations internationales afin de faire la lumière sur les «circonstances» de l'atterrissage d'urgence à Minsk d'un avion de Ryanair reliant Athènes à Vilnius, à la suite duquel l'opposant biélorusse Roman Protassevitch a été interpellé.

La Biélorussie dément toute pression sur le commandant de bord

Les autorités ont précisé avoir convié des représentants de l'Organisation de l'aviation civile internationale (ICAO), de l'Association internationale du transport aérien (IATA), de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), ainsi que l'aviation civile de l'Union européenne et des Etats-Unis.

Minsk assure avoir agi selon les dispositions prévues par le droit international, après avoir reçu une menace du Hamas, selon laquelle une bombe aurait été placée à bord du vol FR4978 en raison du soutien de l'Union européenne à Israël. 

Les autorités ont par ailleurs assuré que le commandant de bord avait pris lui-même la décision d'atterrir à l'aéroport de Minsk, sans aucune pression extérieure.

Selon une transcription des échanges entre le pilote et la tour de contrôle révélée par le ministère biélorusse, les autorités ont ainsi alerté l'équipage de bord : «Nous avons des informations des services spéciaux disant qu'une bombe est à bord et qu'elle peut être activée au-dessus de Vilnius.» Elles émettent ensuite une «recommandation» de se poser à Minsk, ce que fera le pilote.

L'UE et Washington haussent le ton

De son côté, l'Union européenne ne l'entend pas de cette oreille, et a décidé de fermer son espace aérien aux avions biélorusses. Plusieurs compagnies aériennes (Air France, KLM, Finnair, Singapore Airlines, Lufthansa, SAS ou encore AirBaltic) ont suspendu leur survol de la Biélorussie. D'autres sanctions pourraient être annoncées prochainement par les 27.

Bruxelles, mais également l'ONU et Washington, ont par ailleurs réclamé la libération immédiate de l'opposant Roman Protassevitch et de sa compagne, qui se trouvaient tous deux à bord de l'avion de Ryanair. Ils ont été arrêtés à l'aéroport et le jeune homme, désormais détenu à Minsk, la capitale, a dit être «passé aux aveux concernant l'organisation de troubles massifs» dans une vidéo diffusée par la télévision d'Etat. 

Dans un communiqué, le président américain Joe Biden a souligné que les Etats-Unis condamnaient «de la façon la plus ferme le déroutement de l'avion et l'arrestation de [Roman Protassevitch]», appelant à une enquête internationale, mais aussi à des sanctions contre Minsk.

S'étonnant de la «réaction coordonnée [...] des représentants d'un certain nombre de pays occidentaux et d'organisations internationales, dont l'UE, l'OTAN et l'OSCE», la diplomatie russe a de son côté évoqué des précédents lors desquels les chancelleries occidentales avaient été bien plus silencieuses. Moscou a notamment évoqué l'atterrissage forcé de l'avion du président bolivien Evo Morales en 2013, à la demande des services spéciaux américains, qui recherchaient l'ancien agent de la CIA Edward Snowden.

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