L’Inde sous le choc après le viol de deux petites filles de deux et cinq ans
La nuit de vendredi à samedi, le pays a connu un nouveau drame : deux fillettes, respectivement âgées de deux ans et demi et de cinq ans, ont été violées dans la capitale. Le gouvernement ne parvient pas à enrayer ces crimes terribles.
En 2012, l’Inde s’était levée contre les violences sexuelles suite au viol et à la mort d’une étudiante dans un bus de New Delhi. Mais la nuit dernière, de nouvelles atrocités ont eu lieu dans la capitale : deux enfants ont été violées.
La première, âgée de deux ans et demi, a été enlevée par deux hommes puis agressée sexuellement, avant d’être abandonnée dans un parc près de chez elle. La petite était inconsciente et couverte de sang lorsqu’elle a été retrouvée par sa famille. Un policier de New Delhi a déclaré : «nous avons lancé une chasse à l'homme pour (retrouver) les suspects. Jusqu'à présent, personne n'a été arrêté».
Sad for India when gang rape of a 2.5 year old toddler instigates online war between AAP and BJP supporters. We all need to work together.
— The Analyst (@bharat_builder) 17 Octobre 2015
La seconde fillette, de cinq ans, a elle été attirée dans la maison d’un voisin avant d’être agressée sexuellement par trois hommes. Selon une source policière, des habitants s’étant rendu compte des faits auraient pénétré dans la maison et auraient battus les violeurs présumés avant de les remettre aux forces de l’ordre. Les deux petites filles ont été hospitalisées, mais seraient hors de danger.
When will Delhi wake up? Till when will girls continue to be brutalized in Indian capital. Gangrape of 2.5 year n 5 year old. Shameful.
— Swati Maliwal (@SwatiJaiHind) 17 Octobre 2015
La problématique des maltraitances sexuelles sur les femmes et les mineures est brûlante en Inde. En 2014, 36 735 cas de viols avaient été recensés dans le pays, et 2 096 dans la seule capitale. Encore la semaine passée, c’est une enfant de quatre ans qui avait été victime de ces agressions. En 2012, le pays avait connu d’importantes manifestations suite à la mort d’une jeune femme violée. Le gouvernement avait alors durci les peines pour les crimes sexuels.