Accord sur le Brexit rejeté : que va-t-il se passer désormais ? (EN CONTINU)
Les députés britanniques ont rejeté, par 432 voix contre 202, l'accord de Brexit négocié par le Premier ministre Theresa May avec Bruxelles. Il reste deux mois et demi au Royaume-Uni avant la date prévue de sortie, le 29 mars.
Le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn a exigé du gouvernement britannique d'«éliminer la perspective d'un retrait de l'Union européenne sans accord».
Theresa May a également annoncé désirer rencontrer les dirigeants des partis d'opposition dès le 16 janvier au soir : «Je voudrais inviter les dirigeants des partis représentés au parlement à me rencontrer individuellement et je souhaite lancer ces rencontres dès ce soir».
Le Premier ministre Theresa May a annoncé dans la foulée qu'elle présenterait un nouveau texte le 21 janvier.
A la Chambre des communes, la motion de censure a été rejetée par les députés britanniques. 306 députés ont voté pour, 325 contre. La motion de défiance contre le gouvernement de Theresa May avait été déposée le 15 janvier par Jeremy Corbyn.
Au lendemain du rejet massif de l'accord sur le Brexit par les députés britanniques, l'Assemblée a adopté définitivement ce 16 janvier, le projet de loi préparant la France à toute forme que prendrait la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne. Il s'agit notamment de parer à un Brexit sans accord. Le texte de loi doit être soumis au Sénat le lendemain 17 janvier.
Le Parlement britannique va débattre de la motion de censure contre le chef du gouvernement, Theresa May, après sa déroute sur l'accord de Brexit
Déposée par le Labour, elle sera soumise au vote autour de 19h, mais a peu de chance d'aboutir, le Parti conservateur de Theresa May et son allié le petit parti unioniste nord-irlandais DUP serrant les rangs derrière elle. Ils disposent ensemble de la majorité absolue.
Les conséquences pour les banques commerciales d'une sortie sans accord du Royaume-Uni de l'Union européenne seraient «gérables» selon le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.
«Si on devait être dans la situation la plus défavorable, c'est-à-dire celle du "no deal", nous avons étudié précisément avec la Banque d'Angleterre les conséquences sur la sécurité financière et les établissements financiers» européens, a détaillé le gouverneur devant la commission des Finances du Sénat.
La Russie ne «se frotte pas les mains» après le rejet massif de l'accord sur le Brexit par les députés britanniques, qui augmente les chances d'un «no deal» : c'est ce qu'a assuré Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, ajoutant souhaiter une UE «unie» et «forte».
Selon son ministre des Affaires étrangères, la #Russie 🇷🇺 ne se réjouit pas du divorce de la #GrandeBretagne 🇬🇧 de l'Union européenne (#UE) 🇪🇺 et souhaite que celle-ci reste «forte»#Lavrov#Brexit
— RT France (@RTenfrancais) 16 janvier 2019
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➡️ https://t.co/NQVlxcF3gQpic.twitter.com/p0nBAJMmim«Nous n'allons rien dire et ne disons rien sur le Brexit, même si certains disent et écrivent constamment que la Russie se frotte les mains et jubile. Rien de tout ça», a déclaré le chef de la diplomatie russe au cours de sa conférence de presse annuelle.
«Nous avons encore le temps de négocier», a déclaré Angela Merkel. La Chancelière allemande se montre sensiblement plus optimiste qu'Emmanuel Macron. La veille, le président français avait en effet déclaré, au sujet de l'aboutissement d'éventuelles négociations : «Je n'ycrois pas tellement, parce qu'on était au bout de ce qu'on pouvait faire dans l'accord.»
#Brexit 🇬🇧🇪🇺 : pour #Macron, le référendum était «manipulé de l'extérieur»
— RT France (@RTenfrancais) 16 janvier 2019
➡️ https://t.co/nwYglMURwvpic.twitter.com/oqJB7niCQnLe président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a appelé les entreprises françaises à se préparer au «»pire scénario», au lendemain du rejet par le Parlement britannique de l'accord entre Londres et Bruxelles sur le Brexit.
«Le vote d'hier soir ajoute de l'incertitude à l'incertitude», a affirmé M. Roux de Bézieux, cité dans un communiqué. «Face au Brexit, la seule urgence pour nous est d'accélérer la préparation des entreprises au pire scénario, même si le pire n'est pas sûr», a-t-il ajouté.
Par 432 voix contre 202, la chambre des Communes du Royaume-Uni a rejeté le 15 janvier l'accord de Brexit négocié par le Premier ministre Theresa May avec Bruxelles, dans un vote crucial pour l'avenir du Royaume-Uni, à deux mois et demi de la date prévue de sa sortie de l'Union européenne, à savoir le 29 mars 2019.