Wikileaks fait sortir «des innocents de prison» : la dernière vidéo de Julian Assange (EXCLUSIF)

Wikileaks fait sortir «des innocents de prison» : la dernière vidéo de Julian Assange (EXCLUSIF)
Julian Assange, capture d'écran. © RT/World Ethical Data Forum 2018
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Le lanceur d'alerte australien, retranché dans l'ambassade de l'Equateur à Londres depuis juin 2012, est menacé d'expulsion. Dans une vidéo inédite, datant d'avant la coupure de sa connexion internet, Julian Assange se montre toujours pugnace.

C'est la dernière vidéo de Julian Assange en date que RT diffuse ce 20 septembre. Le 28 mars dernier, l'Equateur avait décidé de couper l'accès internet du célèbre lanceur d'alertes, réfugié dans son ambassade de Londres. La raison invoquée par Quito ? Julian Assange n'aurait pas respecté «son engagement de ne pas interférer dans les relations de l'Equateur avec d'autres pays, dont les Etats-Unis».

C'est très gratifiant de voir des gens innocents sortir de prison en tenant à la main une de nos publications

Dans cette vidéo, fournie par le World Ethical Data Forum, Julian Assange revient sur ses conditions de vie dans l'enceinte diplomatique où il s'est réfugié en juin 2012. «J'ai été détenu en prison, en résidence surveillée dans cette ambassade sans chef d'inculpation dans ce pays [le Royaume-Uni] pendant près de huit ans. Le défi pour les personnes en détention, c'est la monotonie, vraiment. Alors je fais tout ce que je peux pour que chaque nouvelle journée soit aussi différente que possible», témoigne-t-il.

Extrait de l'interview :

Interrogé sur la nécessité de disposer d'organisations lanceuses d'alerte, Julian Assange répond : «C'est très gratifiant de voir des gens innocents sortir de prison en tenant à la main une de nos publications.»

Eléments de propagande

A la question «Regrettez-vous d'avoir diffusé des informations sensibles qui pourraient avoir mis en danger des vies ?», le fondateur de Wikileaks en 2007 répond : «C'est un autre de ces éléments de propagande [...] mais le gouvernement des Etats-Unis a dû admettre sous serment au cours du procès de Chelsea Manning en 2013 qu'il n'avait pas pu trouver le moindre exemple d'une personne qui aurait pu être physiquement blessé du fait de nos publications.»

Sous l'impulsion du nouveau président équatorien Lenin Moreno et de Washington, qui aurait notamment menacé Quito de bloquer un prêt du Fonds monétaire international (FMI) selon le Times, l'Equateur menace depuis fin juilllet 2018 de remettre le lanceur d'alerte aux autorités britanniques. Un revers de fortune : en décembre 2017, l'Australien Julian Assange avait obtenu la nationalité équatorienne, Quito n'ayant jusque-là jamais cédé à la pression considérable des Etats-Unis qui réclament son arrestation.

Le lanceur d’alerte vit dans l’ambassade d'Equateur à Londres depuis 2012, après s’y être réfugié pour éviter d'être extradé vers la Suède où il devait répondre d'accusations de viol. Le 19 mai 2017, les autorités suédoises ont décidé d’abandonner les poursuites. Néanmoins, la police britannique a fait savoir qu'il serait tout de même arrêté s’il quittait l’ambassade. Julian Assange redoute d'être extradé et jugé aux Etats-Unis, où il risque des peines de plusieurs centaines d'années de prison en raison de la publication, en 2010 par WikiLeaks, de secrets militaires et de documents diplomatiques américains confidentiels.

L'interview dans son intégralité sera diffusée prochainement sur RT France.

Lire aussi : Julian Assange, un lanceur d'alerte privé de liberté depuis plus de six ans

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