A Davos, Donald Trump affirme que la guerre contre les combattants islamistes n'est pas terminée
Lors de son discours au Forum économique de Davos, Donald Trump a assuré que la guerre contre les djihadistes n'était pas terminée. Egalement, il a attribué la reconquête de près de 100% du territoire de Daesh... à la coalition menée par Washington.
Lors de son intervention au Forum économique international de Davos le 26 janvier, Donald Trump s'est exprimé sur la lutte globale contre le djihadisme. S'il a affirmé, dans un premier temps, que la guerre contre les combattants islamistes n'était pas terminée, il a aussi soutenu que la coalition occidentalo-arabe menée par Washington avait réussi à reprendre «près de 100% du territoire» du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie. Une affirmation omettant, donc, le rôle majeur joué par les autorités syriennes et leur allié russe dans l’anéantissement de l'Etat islamique en Syrie...
«Veiller à ce que l’Afghanistan ne devienne plus jamais un refuge pour les terroristes»
Egalement, le président américain s'est engagé «à veiller à ce que l’Afghanistan ne devienne plus jamais un refuge pour les terroristes qui souhaitent commettre des assassinats». Présents depuis 2001 en Afghanistan, les Etats-Unis avaient révélé le 30 août que 11 000 soldats américains s'y trouvaient toujours.
La stratégie américaine dans le pays a été récemment critiquée par Moscou, selon qui Washington sous-estimerait l'ampleur de la menace représentée par Daesh sur place. D'après Zamir Kaboulov, en charge du département Moyen-Orient au sein du ministère russe des Affaires étrangères, Washington concentre en effet ses efforts dans la lutte contre les Taliban et néglige ses relations avec les autres nations de la région dans la lutte contre le terrorisme.
Enfin, si les forces de Daesh ont été défaites en Irak et Syrie, l'Afrique pourrait constituer l'un des futurs théâtres majeurs de la lutte contre le djihadisme. Les Etats-Unis semblent d'ailleurs souhaiter, dans cette optique, accroître leur implication militaire sur le continent africain. En octobre dernier, le général Joseph Dunford, chef d'état-major des armées des Etats-Unis, faisait justement savoir que Washington envisageait de renforcer sa présence militaire en Afrique. «L'Afrique est l'un des endroits où nous savons que Daesh espère se renforcer», faisait-il valoir, en octobre dernier, selon des propos rapportés par le média public américain Voice of America.