Dans sa première intervention d'ex-président, Obama évite le sujet Trump

- Avec AFP

Dans sa première intervention d'ex-président, Obama évite le sujet Trump © Kamil Krzaczynski Source: Reuters
Barack Obama
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Après trois mois de vacances, l'ancien président américain Barack Obama est sorti de son silence pour encourager une nouvelle génération d'Américains à s'engager en politique. Il n'a pas évoqué Donald Trump.

Accueilli par une standing ovation de près de 500 étudiants dans un auditorium de l'Université de Chicago, Barack Obama est apparu le 24 avril détendu et tout sourire, sans cravate, se permettant une plaisanterie en guise d'introduction : «Il s'est passé des choses en mon absence ?»

Puis l'ancien président, âgé de 55 ans, a expliqué la cause qu'il avait choisie pour la suite de sa vie publique. «La chose la plus importante que je puisse faire est d'aider à préparer la prochaine génération de leaders à prendre le relais pour tenter de changer le monde», a-t-il déclaré, avant d'animer une conversation avec six jeunes gens assis à ses côtés sur scène, principalement des lycéens et étudiants de Chicago.

Dans sa première intervention d'ex-président, Obama évite le sujet Trump © Kamil Krzaczynski Source: Reuters

Barack Obama a déploré l'influence de l'argent et des groupes d'intérêts en politique, les redécoupages des circonscriptions électorales ou encore la polarisation croissante des médias, regrettant que des gens se déclarent impuissants ou résignés.

«Notre taux de participation aux élections est l'un des plus bas de toutes les démocraties», a dit l'ancien président. «Les seuls à pouvoir résoudre ce problème ce sont les jeunes, la prochaine génération», a-t-il ajouté.

Il a déclaré vouloir prendre le problème à la source en abattant les obstacles à l'engagement politique. «Si on y parvient, tout se passera bien. Je suis toujours incroyablement optimiste», a-t-il insisté, interrogeant chaque étudiant sur ses expériences et engagements, pendant plus d'une heure.

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Aux jeunes qui l'écoutaient, il a aussi glissé ce conseil : «Soyez un peu plus circonspects avec vos selfies et vos photos», plaisantant sur le fait qu'il n'aurait peut-être pas été élu président si des photos existaient de sa période de lycée, quand il fumait du cannabis.

Fondation Obama

Grand absent de cette réapparition, son successeur n'a jamais été évoqué, même de manière détournée, et aucune question ne lui a été posée sur le nouveau locataire de la Maison Blanche.

Le prédécesseur de Donald Trump n'avait fait aucun discours ni donné aucune interview depuis son départ de la Maison Blanche, le 20 janvier. Il a écrit une dizaine de tweets et quelques communiqués, notamment pour défendre sa grande loi sur la santé, menacée par les républicains, et pour réfuter les allégations de son successeur sur une mise sur écoute de la Trump Tower pendant la campagne électorale. Mais il s'est abstenu de tout commentaire direct sur l'action du milliardaire républicain.

La jeunesse et la citoyenneté sont au cœur du projet de la Fondation Obama, qui sera implantée dans le quartier sud de Chicago, où Barack Obama a commencé sa carrière comme militant associatif.

Le futur «Centre présidentiel Barack Obama», pas encore construit mais dont le site est choisi, abritera notamment une bibliothèque et les bureaux de la fondation. Les archives de l'administration du 44e président des Etats-Unis y seront entreposées, indexées et progressivement déclassifiées.

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Depuis fin janvier, on a vu l'ancien président démocrate faire du kite surf avec Richard Branson, le PDG de Virgin, dans l'archipel britannique des Iles Vierges, puis en Polynésie française pendant près d'un mois, selon la chaîne locale TNTV.

Il doit participer le 25 mai à une conversation publique sur la démocratie avec la chancelière Angela Merkel à Berlin, à la porte de Brandebourg, à l'occasion du 500e anniversaire de la Réforme protestante.

 

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