En Belgique, le parti nationaliste flamand soutient les Pays-Bas dans leurs mesures anti-turques

Le parti nationaliste belge du Vlaams Belang a témoigné sa solidarité envers les Pays-Bas dans leur décision d'interdire aux officiels turcs d'organiser des meetings dans le pays, sur fond de crise dimplomatique entre les deux pays.
«Le Vlaams Belang soutient les Pays-Bas dans leur décision d'interdire aux officiels turcs de tenir des rassemblements dans le pays et invite les autorités belges à introduire à leur tour une interdiction d'entrée pour les politiciens turcs.»
C'est dans ces termes que s'est exprimé le 14 mars Tom Van Grieker, chef du parti d'opposition belge d'extrême-droite Vlaams Belang («Intérêts flamands», en abrégé VB) au quotidien russe Izvestia.
В Бельгии хотят запретить визиты турецких политиковhttps://t.co/5NXXWtnWRM#ИзвестияМир#Эксклюзивpic.twitter.com/ID0afiRLr1
— Известия (@izvestia_ru) 14 mars 2017
«Nous soutenons totalement la politique néerlandaise vis-à-vis de la Turquie. Les autres pays ne doivent pas influencer la situation politique en Europe. Or, les responsables turcs souhaitent organiser des rassemblements sur le territoire européen à destination des personnes d'origine turque, ce qui constitue une ingérence directe dans les affaires intérieures de l'UE. De nombreux partis européens sont solidaires des Pays-Bas, et ils vont bientôt montrer leur solidarité», a déclaré le leader du Vlamms Belang. Selon lui, la question sera prochainement présentée au Parlement belge.
Les Pays-Bas avaient interdit, les 11 et 12 mars, la tenue de meetings pro-Erdogan sur leur sol. Ces annulations de rassemblements s'étaient accompagnées d'une interdiction pour le chef de la diplomatie turque d’atterrir aux Pays-Bas, et d'une expulsion de la ministre turque de la Famille du territoire néerlandais.
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Ces interdictions ont provoqué une crise diplomatique entre Ankara et Amsterdam, la Turquie ayant décidé par la suite d'interdire à l'ambassadeur néerlandais de retourner en Turquie, de suspendre toutes les discussions politiques de haut niveau avec les Pays-Bas et d'interrompre les vols diplomatiques néerlandais en direction de la Turquie.