République Tchèque : un vétéran montre ses fesses lors du passage d'un convoi américain (VIDEO)

Un ancien combattant, Martin Zapletal, a provoqué un scandale en exhibant son postérieur devant un convoi américain à Vyskov, afin de manifester sa colère contre la guerre en Yougoslavie, une «guerre d'occupation» selon lui.
Ayant pris cette décision de son propre chef, l'homme voulait par son geste culotté, protester contre le souvenir odieux que lui a rappelé l'intervention américaine en Yougoslavie dans les années 90.
Alors que le cortège traversait l'avenue sous les huées et bras d'honneur des personnes présentes, Martin Zapletal s'est alors tranquillement déplacé au beau milieu de la route, et a solennellement baissé son pantalon, exhibant ses fesses en direction du char juste derrière lui et frappant ses parties de ses mains, au cas ou son postérieur échapperait à la vue des personnes concernées.
Selon ses frères d'armes, Martin Zapletal était initialement séduit par l'intervention des américains dans le conflit yougoslave, car il pensait que cela pouvait apporter ordre et bonheur au pays. Déçu, il gardera finalement l'image d'une force d'occupation, ce qui suscitera en lui une sourde colère.
Contacté par Parlamentnilisty.cz, le général Sandor de l'armée tchèque a tenté d'expliquer le geste de l'ancien combattant en allant plus loin dans l'analyse et la remise en question du modèle interventionniste américain. «On pense toujours que l'OTAN, mené par les Etats-Unis, est une garantie pour la paix, la stabilité et la prospérité. Mais certains pensent, souvent à raison, que les aventures de l'OTAN et plus précisément des Américains, ont causé plus de chaos que d'ordre dans le monde. Je voudrais à ce propos rappeler les excuses du président Obama d'il y a un mois, concernant l'intervention déstabilisatrice en Libye. Personnellement, je pense que s'il veut être sincère avec ces excuses, il faudrait qu'il renonce à son prix Nobel», analyse-t-il.
Arrêté par la police, déployée en masse pour contenir les nombreux manifestants hostiles au convoi, Martin Zapletal a quant à lui plus simplement affirmé s'être inspiré des «actions ostentatoires de son temps». «Notre époque était un festival permanent d'exhibition de derrières», s'est-il défendu, interviewé par le site Parlamentnilisty.cz. «Prenez les Pussy Riot ou la Gay Pride, qui sont célébrés par nos médias de masse. Disons que je me suis inspiré de cette façon de protester», ajoute-t-il.