L'intérieur de la basilique de Saint-Denis vandalisé à coups de barre de fer, une plainte déposée
Plusieurs statues ont été dégradées au sein de l'édifice religieux. Selon la police, l'auteur du vandalisme serait un résident de Saint-Denis souffrant de troubles psychiatriques. Le recteur de la basilique a affirmé avoir porté plainte.
Le recteur de la basilique de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, a déclaré avoir porté plainte le 4 janvier à la suite de dégradations à coups de barre de fer à l'intérieur de l'édifice religieux, selon Valeurs actuelles.
L'hebdomadaire cite une source policière et un paroissien, qui ont expliqué qu'un homme d'une trentaine d'années s'en serait pris le 5 janvier aux vitrines de présentation dans lesquelles sont exposés des objets religieux, avant de dégrader trois statues en plâtre situées dans des chapelles et deux statuettes qui se trouvaient dans une crèche à l'extérieur du bâtiment.
EXCLU🔴Il éclate des statues à coups de barre de fer dans la Basilique Saint Denis -
— Jean Bexon (@jean_bexon) January 8, 2022
Avec une grande barre de fer, un individu a détruit trois statues, brisé une vitrine et a endommagé la crèche de la Basilique des Rois de France ce mardi 4 janvier. pic.twitter.com/B7EJDEi2Jg
Selon le recteur Jean-Christophe Helbecque, les objets ne seraient pas d'une grande valeur, et ce type de dégradation extrêmement rare. «Tout le monde a bien réagi et la police fait désormais son travail pour le mieux, nous restons en contact», a-t-il déclaré. Valeurs actuelles avance que l'auteur des faits aurait déjà été interpellé par la police et serait un résident de la commune souffrant de troubles psychiatriques. En attente d'un logement social, il aurait été vu peu de temps avant les dégradations à la mairie de Saint-Denis, située à quelques mètres du parvis de la basilique.
En mars 2019, l'édifice avait subi des dégâts à cause d'un Pakistanais arrivé clandestinement en France. L'homme de 41 ans avait cassé deux vitraux, avant de détériorer l'orgue. En mai 2019, ce sans-papiers, au discernement altéré selon un expert psychiatre, avait été condamné à sept mois de prison ferme par le tribunal de Bobigny.