Dans une tribune au Huff Post, Camelia Jordana répond aux «critiques, attaques et harcèlements»

Dans une tribune au Huff Post, Camelia Jordana répond aux «critiques, attaques et harcèlements»© Ammar Abd Rabbo / El Gouna Film Festival / AFP
L'artiste Camelia Jordana à El Gouna (Egypte), en septembre 2019.
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Dans une tribune au Huffington Post, Camelia Jordana dissipe ce qu'elle considère être un malentendu au sujet de ses déclarations sur le racisme, le sexisme ou la police. Elle y défend la pertinence pour une artiste de s'exprimer sur ces thèmes.

Au cœur de polémiques sur le racisme, le féminisme, le sexisme ou encore les violences policières depuis le printemps 2020, la chanteuse et actrice Camelia Jordana a décidé de mettre les points sur les «i» en écrivant une tribune, publiée le 12 février 2021 par le Huffington Post. Se disant la cible de «critiques, attaques et harcèlements», l'artiste souhaite déconstruire la «parole» qu'on lui attribuerait à tort.

Ma prétendue haine de l’homme, qu’il soit blanc ou non, est une pure invention

Ainsi, Camelia Jordana affirme : «Ma prétendue haine de l’homme, qu’il soit blanc ou non, est une pure invention.» Ses propos tenus en mai 2020 sur le «malaise grandissant entre des institutions et une partie de la population» et ceux de fin janvier sur son anti-racisme et son féminisme ont été, selon elle, détournés de leur sens.

En mai 2020, Camelia Jordana déclarait dans l'émission On n'est pas couché sur France 2 : «Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau, c'est un fait.» En cause également, ce propos : «Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic, et j'en fais partie. Aujourd'hui, j'ai les cheveux défrisés. Quand j'ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France.» Ces déclarations avaient soulevé un tollé au sein de la classe politique et des syndicats des forces de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur à l'époque, Christophe Castaner, avait condamné des propos «mensongers et honteux» qui alimentaient, selon lui, la haine et la violence.

Mi-janvier 2021, Camelia Jordana avait de nouveau soulevé une polémique avec des propos tenus dans L'Obs : «L'ensemble [des chansons de mon dernier album] disent que si j'étais un homme, je demanderais pardon, je questionnerais les peurs et je prendrais le temps de m'interroger. Car les hommes blancs sont, dans l'inconscient collectif, responsables de tous les maux de la Terre». Parmi d'autres, la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) avait épinglé une «déclaration inconsciente».

Dans sa tribune au Huff Post, la chanteuse engagée se dit avant tout triste, en tant que citoyenne française, de voir son pays «divisé», «la colère au front et la rage au ventre». Et de justifier son choix de s'exprimer publiquement et sans ambages sur des sujets politiques : «Je suis aujourd’hui femme et je me contente de dire les choses en moi. Celles que je porte et qui m’animent, m’inspirent et me font grandir : la nature, le racisme, l’amour, le féminisme… Je crois que les artistes que je tiens au plus haut dans mon estime sont les artistes qui parlent de sujets qui eux-mêmes les animent et les inspirent.»

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