«Un plan d'urgence pour notre santé» : plusieurs milliers de personnes rassemblées à Toulouse

- Avec AFP

«Un plan d'urgence pour notre santé» : plusieurs milliers de personnes rassemblées à Toulouse© Fred SCHEIBER Source: AFP
Manifestation organisée par des syndicats, associations et partis politiques réclamant plus de ressources pour la santé à Toulouse (Haute-Garonne), le 7 novembre 2020.
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Entre 2 000 et 5 000 personnes ont manifesté le 7 novembre à Toulouse, répondant à l'appel d'une vingtaine de syndicats et partis de gauche qui réclament «plus de moyens pour la santé» et «un plan d'urgence pour notre santé, pas pour les profits».

Répondant à l'appel d'une vingtaine de syndicats et de partis de gauche qui réclament «plus de moyens pour la santé», plus de 5 000 personnes d'après les organisations syndicales (environ 2 000 selon la police) ont manifesté le 7 novembre 2020 à Toulouse (Haute-Garonne).

Vers 14h30, masqués dans leur grande majorité, les manifestants ont battu le pavé dans le centre de Toulouse derrière une banderole demandant «un plan d'urgence pour notre santé, pas pour les profits», malgré un trajet écourté par rapport aux traditionnels cortèges toulousains.

Ce n'est pas vrai que l'on ne peut pas recruter des soignants. C'est possible et c'est la seule chose à faire

«Plus de 5 000 manifestants à Toulouse ! Un plan d'urgence pour la santé, pas pour les profits ! On veut des postes ! On veut des lits ! Lutter contre le Covid, c'est lutter contre ce gouvernement !», a assuré la CGT du CHU de Toulouse sur Twitter.

Plusieurs prises de parole ont émaillé ce parcours tout au long duquel on pouvait entendre des slogans et des chants antigouvernementaux. «Ce n'est pas vrai que l'on ne peut pas recruter des soignants. C'est possible et c'est la seule chose à faire», a ainsi tempêté au micro Pauline Salingue de la CGT Santé lors d'une première prise de parole.

Au sein du cortège, on pouvait voir des drapeaux de diverses organisations syndicales et de nombreuses pancartes réclamant plus de moyens humains et matériels pour l'hôpital, comme «fermeture des lits, suppression de postes : stop», «plus de soignants», mais aussi plusieurs affiches déplorant des «mesures liberticides».

Loïc, 36 ans, Tarnais gitant un drapeau Sud Santé, a décrit à l'AFP la situation «catastrophique» que subit son Ehpad dans lequel une dizaine de pensionnaires sont atteints du Covid-19 : «Aujourd'hui, au niveau des moyens humains, c'est catastrophique. C'est pire que la première vague avec des collègues en arrêt maladie qui ne sont pas remplacés.» Pourtant, Loïc affirme que «toute l'équipe fait son possible pour que les pensionnaires se sentent au mieux et ne restent pas isolés».

Egalement citée par l'AFP, Sandra, une manipulatrice à l'hôpital de Rangueil (un quartier de Toulouse), a manifesté en blouse blanche agrémentée d'un large autocollant CGT. Elle aussi évoque «une situation catastrophique», des scanners thoraciques à la chaîne «jour et nuit» avec en cause un manque flagrant de personnels.

«Le Segur de la santé n'a répondu en rien aux principales revendications des personnels hospitaliers», déplorent dans un tract les organisateurs de la manifestation, ajoutant que «le besoin est aujourd'hui de 100 000 lits supplémentaires». «Il faut dès maintenant organiser le recrutement de 100 000 personnels dans les hôpitaux», réclament-ils.

Un millier de petits commerçants réalisent un «die-in» à Toulouse

La veille, toujours à Toulouse, un millier de petits commerçants, selon France Bleu, avaient répondu à l'appel d'organisations de petites et moyennes entreprises en Haute-Garonne, telles que la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) locale et la Fédération des commerçants et artisans toulousains.

Au cours de cet événement déclaré en préfecture, et lors duquel les distances étaient respectées, les participants ont symbolisé leur mort économique avec un «die-in» (en référence au «sit-in», manifestation consistant à occuper l'espace public en étant assis) sur la place du Capitole. En cause, l'interruption forcée de leur activité du fait du reconfinement décidé par l'exécutif pour tenter d'endiguer la pandémie de Covid-19 qui a présenté une évolution inquiétante au cours des dernières semaines en France.

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