«Guerre», «islamo-fascisme» : la classe politique s'indigne après l'attentat de Nice

«Guerre», «islamo-fascisme» : la classe politique s'indigne après l'attentat de Nice© Eric GAILLARD Source: Reuters
Les alentours de l'église Notre-Dame de Nice après les attentats, le 29 octobre 2020.
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Les élus locaux et les responsables politiques, religieux et syndicaux ont promptement réagi à l'attentat au couteau ayant fait plusieurs victimes dans le centre-ville de Nice, dans une basilique, deux semaines après la décapitation d'un enseignant.

Après l'attentat qui a fait trois morts dans le centre de Nice le 29 octobre vers 9h du matin, les réactions des responsables politiques ne se sont pas fait attendre.

Le maire de Nice, Christian Estrosi, a tout d'abord estimé : «Notre pays ne peut plus se contenter des lois de la paix pour anéantir l’islamo-fascisme».

Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti (LR) a quant à lui comparé la situation à la Seconde Guerre mondiale, affirmant que «pour la première fois depuis l’occupation, la France n’est plus libre».

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a appelé de ses vœux «une législation de guerre pour répondre à la guerre qui nous est menée».

De l'autre côté de l'échiquier politique, l'ancien président de la République François Hollande en a appelé «au courage et à la cohésion» au micro d'Europe 1.

Son ancien ministre et ex-candidat à l'élection présidentielle Benoît Hamon a adressé ses «pensées sincères aux familles» ainsi qu'à la «communauté catholique».

Le député et président du groupe La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a lui aussi affiché «sa solidarité émue avec les catholiques de France».

L'Assemblée nationale a décidé d'observer une minute de silence pour les victimes et leurs proches.

Le président Emmanuel Macron doit rejoindre la cellule de crise à 10h30. Le Premier ministre Jean Castex a quitté précipitamment l'Assemblée nationale pour s'y rendre également.

Hors de la sphère politique, l'Eglise catholique a qualifié l'attentat d'«acte innommable», s'inquiétant du fait que des chrétiens puissent devenir un «symbole à abattre». 

Dans le monde syndical, le président du Syndicat national des policiers municipaux (SNPM) Yves Bergerat, qui vit et travaille à Nice, s'est exprimé en ces termes : 
«Je suis vraiment dans l'émotion et la peine pour les victimes de cet odieux attentat. Toutes nos pensées vont donc aux victimes et proches. Concernant l'intervention de la police municipale qui a permis de neutraliser le mis en cause, je ne peux que féliciter mes collègues. Et cela prouve encore une fois le statut de primo-intervenants des policiers municipaux et la nécessité que, sur tout le territoire, tous les policiers municipaux soient armés.»

Jean-Pierre Colombies, porte-parole de l'Union des policiers nationaux indépendants, a quant à lui affirmé qu'il est «évident que l'expression du geste terroriste musulman se radicalise, le principe de frapper une basilique est clairement de tuer des chrétiens et non pas de faire un attentat aveugle». Tout cela serait selon lui à mettre en parallèle avec «la chasse aux Arméniens dans la rue par une certaine partie de la communauté turque». Il appelle par conséquent les responsables politiques à  «cesser tout complaisance».

Noam Anouar, délégué syndical VIGI Police, s'est également exprimé sur RT France, en appelant à lever le «tabou de la vidéo protection». 

Détails à suivre...

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