Nice : trois morts dans un attentat au couteau dans la basilique de Nice
Une attaque à l'arme blanche a eu lieu dans la basilique Notre-Dame de Nice. L'auteur présumé de l'attentat, qui a fait trois morts, a été interpellé. Une des victimes aurait été «quasiment décapitée».
Une attaque au couteau a eu lieu le 29 octobre au matin à l'intérieur de la basilique Notre-Dame de Nice. L'attaque a fait trois morts, deux femmes et un homme, avant que l'assaillant soit blessé et interpellé par la police municipale.
Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat. Selon le maire de Nice Christian Estrosi, cité par Reuters, l'assaillant a crié «Allahu Akbar».
8h50 grand déploiement des forces de l'ordre à #NotreDame à #Nice. Des coups de feu entendus. pic.twitter.com/SiuOhAeRG8
— Ivan Blanco (@ivanblancovilar) October 29, 2020
Une femme âgée «quasiment décapitée»
L'agence de presse Reuters a rapporté qu'une personne aurait été décapitée. Le Figaro, citant une source policière, a de son côté indiqué qu'une femme âgée et venue prier avait été retrouvée égorgée et «quasiment décapitée». De même, le site de France Bleu écrit : «Découverte près du bénitier, une femme d'environ 70 ans a été attaquée sauvagement à la gorge, quasiment décapitée.»
Je suis sur place avec la @PoliceNat06 et la @pmdenice qui a interpellé l’auteur de l’attaque. Je confirme que tout laisse supposer à un attentat terroriste au sein de la basilique Notre-Dame de #Nice06. pic.twitter.com/VmpDqRwzB1
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 29, 2020
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a ouvert un centre de crise à Beauvau. Emmanuel Macron et Jean Castex s'y rendent, avant de rejoindre Nice.
Des événements très graves se déroulent actuellement près de l’église Notre dame de Nice.
— Eric Ciotti (@ECiotti) October 29, 2020
Soutien aux forces de sécurité.
Évitez le secteur ! pic.twitter.com/MUuxnNqsmM
«La situation est sous contrôle il ne faut pas paniquer», a fait savoir la police sur place. «Les détonations que vous entendez sont provoquées par le Raid, des services de déminage», a ajouté Florence Gavello, porte-parole de la police.
Une minute de silence a été observée à l'Assemblée nationale, dont la séance a été suspendue.