L'humoriste Yassine Belattar mis en examen pour «menaces de mort» et «harcèlement moral»
- Avec AFP
Visé par plusieurs plaintes pour menaces et harcèlement sur des personnes du monde du spectacle, Yassine Belattar avait été placé en garde à vue le 26 mars. Il a été mis en examen et laissé libre sous contrôle judiciaire.
L'humoriste Yassine Belattar, visé par une plainte de l'ex-auteur des Guignols de l'info Bruno Gaccio, a été mis en examen le 28 mars à Paris, notamment pour «menaces de mort» et «harcèlement moral» sur des personnes du monde du spectacle, selon l'avocate de l'animateur radio de 36 ans. Il a été laissé libre sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec les protagonistes de l'affaire, a précisé la source judiciaire.
Ce dernier conteste les faits de harcèlement et une partie des menaces, selon son avocate Safya Akorri. Il a été laissé libre sous contrôle judiciaire après deux jours de garde à vue. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour «menaces de mort, menaces de crimes réitérés, envois réitérés de messages malveillants et harcèlement moral», selon une source judiciaire.
Selon le site d'information Mediapart, l'enquête préliminaire avait aussi permis de recueillir des témoignages de personnes du monde du spectacle dénonçant «des comportements humiliants ou menaçants».
«Quatre personnes ont décrit sur procès-verbal des menaces directes, une demi-douzaine de personnes au bas mot ont évoqué des relations professionnelles difficiles et deux jeunes femmes ont raconté des conversations dérivant vers des sous-entendus ou des allusions sexuelles alors qu'elles étaient à la recherche de travail», écrit Mediapart qui dit enquêter depuis fin 2017 sur cette affaire.
Une deuxième plainte au moins a été déposée, selon une autre source proche du dossier.