«Il a promis de venir me tuer» : Belattar visé par des plaintes pour menaces de mort et harcèlement

«Il a promis de venir me tuer» : Belattar visé par des plaintes pour menaces de mort et harcèlement
Yassine Belattar sur le plateau de LCI, en novembre 2017, capture d'écran YouTube/LCI, DR
Suivez RT en français surTelegram

Animateur de radio mais aussi conseiller d'Emmanuel Macron, Yassine Belattar est visé par deux plaintes : l'une pour diffamation et menaces de mort, l'autre pour harcèlement moral. L'humoriste s'est défendu de ces accusations.

Comme l'a rapporté le magazine Marianne dans un article publié le 15 mars, l'animateur de radio Yassine Belattar est visé par deux plaintes. L'humoriste, notamment connu pour sa proximité avec Emmanuel Macron, qui l'a intégré au Conseil présidentiel des villes en mars 2018, a réfuté ces accusations.

Il s’est mis à hurler, a promis de venir me tuer.

La première plainte émane de Bruno Gaccio, figure emblématique de l'émission Les Guignols de l'info de Canal+ de 1992 à 2007. Celui-ci accuse Yassine Belattar de menaces de mort, évoquant notamment une conversation téléphonique : «Il s’est mis à hurler, a promis de venir me tuer, ainsi que ma femme et mes gosses avant d’ajouter : "Je vais enc**** ta p*** de mère à Saint-Etienne."» explique-t-il. L'ancien des Guignols attaque également son ennemi pour diffamation, évoquant «une série d’amabilités échangées [antérieurement] sur les réseaux sociaux» après s'être fait qualifier de «pointeur» : «Pointeur, ce n’est quand même pas un terme anecdotique, on l’utilise pour ceux qui se livrent à du harcèlement sexuel et, plus particulièrement, les pédophiles. Moi, évidemment, je sais que je ne suis pas un "pointeur" mais pour mes proches, j’ai décidé de le poursuivre en diffamation», explique Bruno Gaccio au magazine d'actualités politiques.

Il y a entre [Bruno Gaccio] et moi un gros litige et j’ai certainement dû lui dire que si je le croisais, je me battrais à mort avec lui.

Pour sa part, Yassine Belattar exprime sa version des faits, reconnaissant uniquement certains propos : «Il y a entre [Bruno Gaccio] et moi un gros litige et j’ai certainement dû lui dire que si je le croisais, je me battrais à mort avec lui. Mais sa femme, sa mère, ce sont des conneries. […] C’est moi et mon équipe qui avons eu à souffrir de Gaccio, il nous a fait du mal, beaucoup de mal et, là aussi, j’ai des témoins», affirme-t-il à Marianne.

Ma pire expérience de harcèlement professionnel à ce jour.

Une deuxième accusation pour «harcèlement moral au travail» vise l'animateur de radio. De fait, le même magazine laisse entendre que plusieurs comédiennes et animatrices ont été entendues par la police. Parmi elle, Jessie Claire, jeune animatrice de radio et télévision, s’est résolue à porter plainte. Détaillant une dizaine de jours d’échanges «incessants» [en 2015] via la messagerie privée de Facebook, des SMS ou des appels téléphoniques, entre l'humoriste et la jeune femme qui cherche alors du travail, Marianne rapporte ainsi les propos de Jessie Claire : «Ma pire expérience de harcèlement professionnel à ce jour, dit-elle, même si, comme de nombreuses femmes, j’avais déjà été confrontée à des avances et des comportements déplacés.»

Pour qu’il y ait harcèlement professionnel, faudrait-il encore que j’aie fait travailler cette personne.

Là encore, Yassine Belattar répond aux accusations : «Pour qu’il y ait harcèlement professionnel, faudrait-il encore que j’aie fait travailler cette personne [...] il n’a jamais été question de boulot, de Radio Nova et d’une quelconque embauche [...] Devant mes amis, cette Jessie Claire s’est livrée à des allusions sexuelles marquées et, franchement, comment prendre au sérieux quelqu’un comme ça…», se défend l'humoriste.

Lire aussi : «Bougnoule», «épicier», «âne» : Belattar, Sifaoui et El Khatmi s'écharpent sur Twitter

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix