80 permanences ou domiciles de parlementaires visés depuis le début des Gilets jaunes, selon Nunez
Selon le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Laurent Nunez, plus de 80 permanences ou domiciles de parlementaires ont été la cible de «dégradations» ou d’«exactions» depuis le début du mouvement des Gilets jaunes.
«On a eu plus de 80 dégradations, exactions commises sur des permanences parlementaires, sur parfois des domiciles, des intimidations de domicile», a affirmé Laurent Nunez ce 11 février sur France Info.
Il a dénoncé «une atteinte grave à la démocratie». «Bien évidemment les gendarmes et les policiers dans le cadre de rondes et patrouilles, prennent en compte un certain nombre de domiciles et de permanences parlementaires. On ne peut pas parler de protection personnelle», a ajouté Laurent Nunez.
Selon des sources parlementaires citées par l’AFP, cinquante à soixante élus de la République en marche (LREM) ont été visés. Début janvier, les façades de la permanence parlementaire du député LREM Didier Le Gac avaient été vandalisées à Saint-Renan, non loin de Brest. Les inscriptions «Etat voyou», «Macron démission» ou encore «RIC» y avaient été laissées. Eric Bothorel, député des Côtes-d'Armor, avait connu la même mésaventure la semaine suivante.
Plus tôt, dans la nuit du 7 au 8 décembre, la maison du ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, avait été recouverte de graffitis sur île d’Ouessant, dans le Finistère. Les inscriptions «Vendu» et «Gilet jaune» avaient été inscrites sur les murs de l'habitation du ministre.
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