Tentative d'incendie au domicile du président de l'Assemblée nationale (PHOTOS)
Dans un communiqué, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a annoncé que son domicile situé à Motreff, dans sa circonscription du Finistère, avait fait l'objet d'une tentative d«'incendie volontaire».
Dans un communiqué de presse, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a annoncé que son domicile avait fait l'objet d'une tentative d'incendie ce 8 février : «Alors que le Président de l’Assemblée nationale assistait ce jour à Rennes, aux côtés du Premier ministre, à la signature du pacte d’accessibilité et du contrat d’action publique pour la Région Bretagne, un voisin constatait que son domicile situé à Motreff, dans sa circonscription du Finistère, avait fait l’objet d’un incendie volontaire.»
Sur place, la gendarmerie nationale aurait découvert une couverture, un résidu de pneumatique ainsi qu'une torche artisanale imbibée de carburant. Selon le communiqué de Richard Ferrand, «l’origine criminelle ne semble pas faire de doute». Le Président de l’Assemblée nationale, qui a déposé plainte, tient à «dénoncer cet acte grave». Rien «ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations», écrit-il encore.
"Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations."https://t.co/xGaQYvxXPapic.twitter.com/oGA4DlifRD
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) 8 février 2019
«Honte à ceux qui commettent de tels actes. Et soutien amical au Président de l'Assemblée nationale et à sa famille», a aussitôt réagi le Premier ministre Edouard Philippe, comme plusieurs autres membres du gouvernement.
Le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, a déclaré à l'AFP que, selon les premiers éléments «il s'agi[ssait] d'un incendie criminel. Cela ne fait aucun doute. on trouve un reste de pneumatique, visiblement du carburant». «C'est un voisin qui s'est aperçu que quelqu'un a voulu mettre un incendie, il s'en est aperçu vers 14 heures. Ce n'est pas une résidence principale, cette maison n'était pas habitée», a ajouté le procureur qui n'était pas en mesure de dire quand les faits ont été commis. «Un volet a explosé la vitre, cela s'est arrêté là. Il n'y a pas de tag qui permettrait de mettre en lien avec les gilets jaunes, pas de revendications, pas de pénétration hostile dans la maison», a-t-il ajouté.
Lire aussi : La permanence de la députée LREM Claire O'Petit vandalisée à coup de masse