Entre bourdes et élection au perchoir de l'Assemblée, retour sur l'année de François de Rugy
François de Rugy qui vient d'être élu à la présidence de l'Assemblée nationale, n'a pas vécu une campagne présidentielle de tous repos. Retour sur ses plus grosses boulettes.
Celui qui s'est distingué sous le mandat de François Hollande, tant par des prises propositions choc, comme l'idée d'obliger les citoyens à voter, ou en se prononçant pour une «GPA éthique», que par son départ fracassant d'EELV en 2015 en raison d'une «dérive gauchiste», vient d'être élu au perchoir de l'Assemblée Nationale. Mais l'année 2017 n'a pas toujours été aussi rose pour ce soutien d'Emmanuel Macron. Elle a été aussi été riches en boulettes. Exemples.
Un congé paternité ? Son ex-compagne rit jaune
Alors qu'il participe au débat pour la primaire citoyenne de la gauche, l'aspirant candidat se déclare favorable à un congé paternité qui débuterait avant même l'accouchement afin de préparer le père à la parentalité. Quelques instants plus tard, son ex-compagne avec qui il a eu deux enfants, lui réplique non sans sarcasme : «100% ok on commence quand ?»
#PrimaireLeDebat égalité femme homme FDR "qu'il n'y ait pas que la maman qui s'occupe des enfants "100% ok on commence quand?
— Emmanuelle Bouchaud (@ebouchaud) 19 janvier 2017
Une pique inattendue qui n'avait pas manqué de faire réagir.
Ce headshot de la mère des enfants de @FdeRugy fera ma journée !!!! #PrimaireGauchehttps://t.co/uI3CKuckN7
— Le Cab. © (@Cabinet_Noir) 20 janvier 2017
Snipé par la mère de ses enfants. https://t.co/M3CkQPqmLG
— Maël Dantec (@DaddyFuck) 20 janvier 2017
Qd @ebouchaud, mère de 2 enfants avc De Rugy, le prend au mot. #ouch (et oui on aimerait que les pol. soient raccords avec leurs discours) https://t.co/RTWY4GBzXs
— lautrechemin 🎧 (@lautrechemin) 20 janvier 2017
Crédité par les sondages de 2% des votes à la primaire de la gauche, l'aspirant candidat avait finalement obtenu 3,88% des suffrages. C'est Benoît Hamon qui avait été désigné pour porter l'étendard de la «Belle alliance populaire» aux présidentielles.
Il croit tacler Fillon... et déclenche une polémique
Dix jours après l'épisode de la primaire et en pleine campagne électorale, François de Rugy tweete une photo des fiches de paie de ses assistants parlementaires, supposée démontrer à François Fillon que les attachés parlementaires ne gagnent pas, comme son épouse, des sommes mirobolantes.
Petit détail auquel il n'avait pas pensé : plusieurs internautes ont remarqué que son assistante, une femme donc, gagnait bien moins que son collègue masculin : 2 289 euros pour la femme contre 2 434 euros pour l'homme...
C'est moi, ou @FdeRugy vient de publier le n° de sécurité sociale de ses deux collaborateurs ? https://t.co/1XQe4luPnn
— Martin Korolczuk (@martin1975) 30 janvier 2017
Plus choquant encore, pour d'autres : le fait que la femme soit pourtant plus âgée et ait sans doute davantage d'expérience – et qu'elle ait effectué 20 heures de travail mensuel de plus ...
elle a visiblement 20 ans de + et elle a fait 20 h mensuelles de + aussi. Sans compter le pass navigo. Classe
— Anaïs Chassé (@anachasse) 30 janvier 2017
Autre bourde repérée par les internautes : François de Rugy semble avoir peu d'égards pour la vie privée de ses collaborateurs, puisqu'il divulgue des informations comme le numéro de Sécurité sociale de ces derniers. L'élu a, depuis, remplacé son tweet par un autre similaire où le numéro INSEE est brouillé.
C'est moi, ou @FdeRugy vient de publier le n° de sécurité sociale de ses deux collaborateurs ? https://t.co/1XQe4luPnn
— Martin Korolczuk (@martin1975) 30 janvier 2017
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