Bobigny : une voiture de police fuit à toute vitesse devant une horde d'émeutiers (VIDEO)
Se retrouvant au cœur des incidents du weekend du 11 février en Seine-Saint-Denis après «l'affaire Théo», des policiers ont dû lancer à toute allure leur véhicule en marche arrière, alors qu'une foule d'émeutiers en colère se précipitait vers elle.
La scène, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux par plusieurs internautes, impressionne : une voiture de police roule à toute vitesse à reculons, gyrophares allumés et sirène hurlante, afin de fuir des individus encapuchonnés courant dans sa direction et dont les intentions, de toute évidence, n'étaient guère pacifiques.
Un témoin a filmé la fuite du véhicule de police au niveau de la rue...
A Bobigny la police fait marche arrière pic.twitter.com/40IE3yKheA
— karim hammi (@hammi_karim) 12 février 2017
... tandis qu'un autre a immortalisé la course-poursuite depuis la fenêtre d'un bâtiment, de sorte que l'on peut observer l'importance de la foule d'émeutiers aux trousses des forces de l'ordre.
#WalkingDead , l'épisode de #Bobignypic.twitter.com/WiuaIEgMVH
— 🃏 FouFou 2017 🃏 (@20RueduCirque) 12 février 2017
L'incident est vraisemblablement survenu dans la soirée du 11 février, après qu'une manifestation contre les «violences policières» a dégénéré à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Le lendemain, des incidents similaires ont éclaté à Argenteuil, dans le val d'Oise.
#Bobigny : une voiture de RTL brûlée, #affrontements entre #policiers et #manifestantshttps://t.co/X7I7XFFtDepic.twitter.com/MlpVt7uZLe
— RT France (@RTenfrancais) 12 février 2017
Des violences contre les forces de l'ordre et les journalistes, ainsi que des actes de vandalisme, rythment les nuits de différentes villes d'Ile-de-France depuis l'hospitalisation de Théo, habitant d'Aulnay-sous-Bois, à l'issue de son interpellation le 2 février. Le jeune homme affirme avoir été violé, au moyen d'une matraque télescopique, par l'un des policiers ayant procédé à son arrestation. La police des polices (l'IGPN) avance de son côté qu'il est question d'un accident grave, mais non d'un viol délibéré.