Sénatoriales en France : les Insoumis et la majorité essuient un revers, le RN entre à la chambre

Sénatoriales en France : les Insoumis et la majorité essuient un revers, le RN entre à la chambre© MIGUEL MEDINA Source: AFP
Le Sénat a été réélu pour moitié le 24 septembre sans que les équilibres politiques soient bouleversés.
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Les élections sénatoriales partielles du 24 septembre ont consacré le maintien de la majorité de centre droit en place et l’échec du parti d'Emmanuel Macron et de la gauche insoumise. Le RN, lui, fait entrer trois sénateurs dans l’hémicycle.

C’est un scrutin peu suivi, mais qui donne pourtant un aperçu des équilibres politiques du pays : 170 sièges sur les 348 du palais du Luxembourg étaient renouvelés. Les sénatoriales ont donné lieu à peu de surprises. Malgré la perte de quelques sièges, la droite et le centre se sont maintenus quand les gauches ont légèrement progressé. La France insoumise et Renaissance ont de leur côté échoué.

Insoumis et macronistes : pas d’ancrage, pas d’élus

Avec aucun élu, le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon est le grand perdant de ce scrutin. Un échec cuisant auquel La France insoumise a répondu dans la soirée du 24 septembre par un communiqué dénonçant «la vieille gauche» qui a «refusé tout accord d’union» et «empêché l’élection d’un seul sénateur ou une seule sénatrice insoumise». Les cadres du parti ont tancé leurs alliés de la Nupes qui avaient refusé de s’allier avec eux pour ce scrutin. Manuel Bompard, coordinateur de LFI a ainsi évoqué sur X (ex-Twitter) une «vieille gauche» qu’il accuse de «sectarisme». Son collègue député Paul Vannier en a appelé à un sursaut pour les élections européennes.

Faute d’importants contingents d’élus locaux, les Insoumis étaient contraints à former des alliances, ce à quoi ils ne sont pas parvenus.

Seulement 21 sénateurs pour le parti présidentiel

L’ancrage local a aussi manqué au parti présidentiel, voyant son nombre de sénateurs se réduire avec trois parlementaires en moins, ce qui porte le groupe mené par le sénateur Patriat de 24 à 21 élus. La majorité a connu également une déconvenue avec la secrétaire d’Etat à la Citoyenneté Sonia Backès, défaite en Nouvelle-Calédonie. Seule ministre en lice lors de ce scrutin, elle devrait démissionner au cours de la semaine.

La droite se maintient et les gauches progressent

La majorité sénatoriale de la droite et du centre avait la défaite heureuse le 24 septembre au soir. «Ces élections sénatoriales confortent la majorité sénatoriale», a estimé le président du groupe LR de la Chambre haute Bruno Retailleau, soulignant «la déconnexion du macronisme avec le terrain». Si l’optimisme était de mise à droite et au centre, c’est qu’en dépit de la perte de six sièges pour les LR sur les 145 qu'il comptait et de six pour leurs alliés de l’Union centriste (sur 57), l’alliance des deux groupes demeure majoritaire au palais du Luxembourg.

Les gauches écologistes, socialistes et communistes ont progressé. Le PS, premier groupe d’opposition, remporte cinq sièges et porte son total à 69, les communistes en gagnent deux et ont désormais 17 sénateurs et les écologistes quatre pour un groupe de 16 parlementaires. Parmi ceux-ci, l’ancien candidat à la présidentielle Yannick Jadot, élu ce 24 septembre.

Petites victoires d’Horizon et du Rassemblement national

Le groupe LIRT, composé de sympathisants de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, gagne de son côté trois élus. Le Rassemblement national remporte également trois élus et signe son retour au palais du Luxembourg. Le parti dirigé par Jordan Bardella ne disposera cependant pas d’un groupe, pour lequel il faut dix sénateurs.

Le gain de trois élus a néanmoins été l’objet d’une démonstration de joie de l’ancienne candidate à la présidentielle Marine Le Pen qui s’est empressée de féliciter les trois nouveaux sénateurs sur les réseaux sociaux.

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