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S'exprimant devant la presse le 22 décembre, le président russe a dénoncé la guerre déclenchée par Kiev dans le Donbass en 2014. Selon le chef d'Etat, Moscou a attendu en vain un règlement du problème via l'application des accords de Minsk.
A l'occasion d'une réception organisée dans sa résidence officielle de Novo-Ogariovo près de Moscou, Vladimir Poutine a exprimé, auprès de mères de soldats russes, son sentiment concernant le rattachement à la Russie de Lougansk et de Donetsk.
Dans un communiqué, les dirigeants des pays membres de l'Union européenne «rejettent» et «condamnent» le rattachement à la Russie des régions du Donbass, de Zaporojié et de Kherson via des référendums aux «résultats falsifiés et illégaux».
Dans la foulée des récents référendums d’autodétermination organisés dans le Donbass et dans les régions de Kherson et Zaporojié, une cérémonie a eu lieu au Kremlin, en présence de Vladimir Poutine et des dirigeants des territoires concernés.
Dans la foulée des référendums organisés dans les deux régions, le président russe a signé deux décrets validant leur indépendance. Les textes évoquent l'application du principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a fait savoir qu'une «cérémonie de signature d'accords sur l'entrée des nouveaux territoires dans la Fédération de Russie» se tiendra à Moscou le 30 septembre en présence de Vladimir Poutine.
Confrontés aux résultats validant largement l'adhésion à la Russie des quatre territoires consultés, les pays occidentaux dénoncent un vote «manipulé». Moscou a défendu la légalité du scrutin, mettant en avant la présence d'observateurs indépendants.
Le seuil des 50% de participation permettant de valider le vote de rattachement à la Russie a été franchi dans les Républiques de Donetsk et de Lougansk, ainsi que dans la région de Zaporojié. Il se situerait un peu en deçà dans la région de Kherson.
Les possibles référendums d'adhésion à la Russie des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk font «peur» à l'Occident en raison de leurs implications géopolitiques et historiques, selon l'ancien président russe Dmitri Medvedev.
Damas a déclaré le 20 juillet rompre ses relations diplomatiques avec Kiev, en réaction à la rupture déjà amorcée par l'Ukraine le 29 juin, date à laquelle la Syrie a reconnu l'indépendance des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
Un responsable militaire de la République de Lougansk a affirmé que les forces ukrainiennes étaient réduites à des «poches de résistance» dans la ville de Lisitchansk, dans le Donbass. L'armée ukrainienne soutient que la ville est sous son contrôle.
La Russie a attesté qu'un échange de captifs avec l'Ukraine avait eu lieu le 29 juin, la plupart des personnes libérées étant gravement blessées. Kiev affirme qu'une partie des captifs appartenait au régiment Azov, ce que Moscou n'a pas confirmé.
Damas a emboité le pas à son allié russe en reconnaissant l'indépendance des Républiques autoproclamées du Donbass, que Kiev tente de reconquérir militairement depuis 2014.
Le président ukrainien a déploré les pertes «terrifiantes» de la bataille de Severodonetsk, réclamant davantage d'armes à l'Occident. Depuis plusieurs jours, les responsables ukrainiens alertent sur le nombre de leurs soldats tués dans les combats.
Les premiers passeports russes ont été délivrés ce 11 juin à des habitants de Kherson et Mélitopol, villes dont l'armée russe a pris le contrôle dans le cadre de son opération militaire en Ukraine.
Un haut responsable de l'armée russe a affirmé que des unités ukrainiennes se retiraient de Sévérodonetsk, en proie aux affrontements. Par la suite, le maire de la ville a assuré que les soldats ukrainiens avaient réussi à «se redéployer».
Dans une interview au média américain Newsmax, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait savoir que la situation était très difficile pour son armée dans les régions de Donetsk et de Lougansk, avec des pertes quotidiennes élevées.
Le nouveau décret permettra plus facilement aux ressortissants des localités ukrainiennes de Zaporojié et de Kherson d’obtenir la nationalité russe. Il concernait auparavant uniquement les habitants des régions de Donetsk et de Lougansk.
Dans une interview non-publiée donnée au média espagnol ABC, la porte-parole de la diplomatie russe a estimé que l'indépendance des républiques du Donbass était une réalité que l'Occident devrait reconnaître pour parvenir à un éventuel accord.
Lors d'une conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et le président du Conseil européen, Charles Michel, le président russe a estimé que l'UE pourrait peser auprès de l'Ukraine pour qu'elle cesse de bombarder la région du Donbass.