CRISE EN ARMENIE

Dans le Ier arrondissement parisien, l'esplanade du Conseil d'Etat a vu s'installer un camp de plusieurs centaines de migrants. A l'initiative d'une association qui n'en est pas à son coup d'essai en la matière. L'opération a suscité des réactions.
Les députés se penchent sur un texte qui renforce les moyens destinés à lutter contre l'occupation illicite de logements. Si la droite entend muscler la proposition, la gauche la conteste frontalement, alors que la majorité est divisée sur le sujet.
Plusieurs dizaines de sans-papiers accompagnés de militants ont investi des locaux inoccupés dans le IXe arrondissement de Paris afin de réclamer des droits pour tous, à l'initiative du collectif La Chapelle debout.
Le Droit au logement a dénoncé l'interpellation «musclée» Jean-Baptiste Eyraud et son placement en garde à vue pour «rébellion» en marge d'une manifestation. Cette arrestation a soulevé l'indignation de personnalités politiques de gauche.
Des migrants et leurs soutiens ont dressé environ 250 tentes devant l'Hôtel de ville de Paris le 24 juin pour exiger des hébergements. Ils assurent ne pas vouloir en bouger avant qu'une solution n'ait été trouvée.
Alors qu'un nouveau camp de migrants s'est installé au bassin de la Villette à Paris, une coalition de 30 associations a déposé le 27 mai une action en référé pour dénoncer l'«inaction politique» et réclamer un «accès à l'eau et à l'hygiène».
Les locataires de plus en plus inquiets pour le paiement de leurs factures. Face à la crise sanitaire et économique, la réduction des salaires ne permet plus de vivre sereinement. Associations et politiques se rassemblent pour trouver des solutions.
Magali Forestier reçoit Jean-Baptiste Eyraud, président du DAL, Jacqueline Ruault, spécialiste logement de l'association Familles de France et Renaud Epstein, maître de conférences à Sciences-Po Saint-Germain en Laye