A la veille du démarrage de l’ultime phase de négociations pour un accord de libre-échange avec l’Union européenne, le Premier ministre britannique a fixé sa date butoir. Au-delà il n’envisage plus que des discussions sur des accords partiels.
L'UE va d'échec en échec mais ne l'avoue jamais. Elle en fera autant dans les négociations avec Londres. Analyse par John Laughland.
Les Européens pensent que Londres joue la montre pour arracher des concessions de dernière minute dans les négociations de l’accord sur ses relations futures avec l'Union européenne. Berlin appelle ses partenaires à se préparer à un «no deal 2.0».
Faute d’un accord commercial englobant la pêche d’ici la fin de la période de transition, les chalutiers européens, notamment français et espagnols, perdront l’accès aux eaux territoriales britanniques avec des conséquences économiques sérieuses.
Le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, a déclaré le 2 janvier qu’un accord sur la pêche serait «non dissociable» de l'accord commercial qui doit désormais être discuté entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.