ILS L'ONT DIT

Alors que la Nupes avait également déposé une motion référendaire sur la réforme des retraites, c'est finalement celle du RN qui a été choisie au tirage au sort. Pour les différents partis de gauche, il s'agit d'un «détournement démocratique».
A contrepied de la majorité, l'élu centriste du Loiret Richard Ramos a estimé que la «pédagogie» qu'entend mettre en œuvre le gouvernement pour convaincre du bien-fondé de sa réforme revient à insulter l'intelligence des Français.
Sous l'impulsion de la majorité présidentielle, les députés ont validé le 30 janvier en commission la disparition de la plupart des régimes spéciaux existants dans le projet de réforme des retraites.
Selon un sondage Odoxa, les cotes de popularité d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne ont chuté, sur fond de mécontentement vis-à-vis de la réforme des retraites. 64% des personnes interrogées jugent le gouvernement responsable des futurs blocages.
Selon la CGT, 2,8 millions de personnes ont manifesté en France contre la réforme des retraites. Ils étaient 1,2 millions d'après le ministère de l'Intérieur. Les syndicats ont appelé à des journées d'action les 7 et 11 février.
11 000 policiers et gendarmes seront mobilisés partout en France pour encadrer les manifestations contre la réforme des retraites a annoncé le ministre de l'Intérieur, selon qui il s'agit d'un message «de fermeté et de grand souci démocratique».
Gérald Darmanin a accusé la gauche de vouloir «bordéliser le pays», celle-ci s'opposant à la réforme des retraites, participant aux mobilisations et déposant des milliers d'amendements à l'Assemblée. L'alliance Nupes a critiqué le propos du ministre.
Alors que la mobilisation se poursuit contre la réforme des retraites, rejetée par la majorité des Français, Elisabeth Borne, Premier ministre, a prévenu qu'il n'était pas question de revenir sur le report de l'âge de départ à 64 ans.
Négliger les «mobilisations d'ampleur» contre la réforme des retraites «serait une faute» pour le gouvernement comme pour le Parlement, met en garde le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, dans un entretien au Monde.
Plusieurs syndicats de la fonction publique, dont la CGT, FO et l'Unsa, ont dénoncé l'envoi d'un courriel officiel sur l'adresse personnelle de «l'ensemble» des agents publics pour défendre le projet contesté de réforme des retraites.
Sébastien Chenu a estimé que le fait que les syndicats n'acceptent pas les élus de son parti dans les manifestations contre la réforme des retraites était «scandaleux», précisant de pas s'interdire à participer aux rassemblements du 31 janvier.
A l'appel de plusieurs organisations syndicales, une marche aux flambeaux s'est tenue dans la soirée du 26 janvier à Paris pour s'opposer à la réforme des retraites voulue par le gouvernement. Jean-Luc Mélenchon était présent dans le cortège.
Dans la nuit du 26 au 27 janvier, la CGT-Energie a baissé la production électrique à la centrale de Paluel en Seine-Maritime. Les grévistes mènent également des actions «Robin des Bois» partout en France pour rendre gratuit l'électricité et le gaz.
Sous l'impulsion de LFI, des écologistes et des socialistes, environ 7 000 amendements ont été déposés en commission à l'Assemblée nationale concernant la réforme des retraites voulue par le gouvernement.
La CGT a annoncé mener des opérations «Robin des Bois» dans le pays pour contester la réforme des retraites du gouvernement. Certains lieux ont été placé «en gratuité d'électricité ou de gaz» et des commerces ont obtenu un tarif d'énergie réduit.
A l'initiative de la CGT, une série de mouvements a été lancée dans plusieurs secteurs pour poursuivre et amplifier la mobilisation contre la réforme des retraites, et ce, avant la journée nationale d'action du 31 janvier.
Leurs électeurs d’un côté, le gouvernement et ses concessions de l’autre. Le parti d’Eric Ciotti apparaît divisé à la veille de l’arrivée à l’Assemblée du texte de la réforme des retraites. Les Républicains espèrent pourtant en être les arbitres.
Revendiquant de mener une action «illégale mais morale», des salariés d’Enedis ont annoncé leur intention de faire basculer les compteurs des artisans en heures creuses, s'attirant les foudres du ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Le ministre chargé des Relations avec le Parlement français Franck Riester a reconnu que les femmes seraient «un peu pénalisées» par la réforme des retraites. Une déclaration qui est loin d'être passée inaperçue à gauche.
La coalition de gauche a annoncé le dépôt d'une motion visant à organiser une consultation nationale sur la réforme décriée du gouvernement, estimant qu'il s'agit d'une «obligation démocratique» face à la volonté de la majorité de passer en force.