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Une information judiciaire a été ouverte concernant les liens de l'ancienne ministre des Armées d'Emmanuel Macron, Sylvie Goulard, et un institut américain sur des soupçons de corruption passive, prise illégale d'intérêts ou abus de confiance.
L'année 2019 aura été dense pour le président de la République. Entre rapprochement avec la Russie et prises de becs avec l'OTAN ou l'Union européenne, Emmanuel Macron aura fait entendre sa voix. Avec plus ou moins de réussite.
La démission de Jean-Paul Delevoye constitue un nouveau revers pour un gouvernement qui se voulait exemplaire. Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, les couacs se sont accumulés, fragilisant le quinquennat. Retour sur ces affaires.
Le président du MoDem a été mis en examen dans l'affaire des assistants d’eurodéputés du parti pour «complicité de détournement de fonds publics». Niant les faits qui lui sont reprochés, François Bayrou a dénoncé un coup monté.
Bras-droit de François Bayrou, Marielle de Sarnez a été mise en examen pour «détournement de fonds publics». Le parti centriste est visé par une enquête sur des emplois présumés fictifs d'assistants de députés européens.
L'ancienne candidate de la France à la Commission européenne a été mise en examen le 29 novembre pour «détournement de fonds publics», dans le cadre de l'enquête sur les emplois présumés fictifs des assistants d'eurodéputés MoDem, selon l'AFP.
Après l'échec de la candidature de Sylvie Goulard, les députés européens ont donné leur aval pour que l'ancien ministre Thierry Breton soit commissaire européen au marché unique et au numérique. L'opposition dénonce un risque de conflits d'intérêts.
Selon Le Monde, François Bayrou est convoqué en décembre par les juges financiers, tout comme les anciens ministres Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard, en vue d'une possible mise en examen en lien avec l’affaire des assistants parlementaires MoDem.
Homme d'affaires et ancien ministre, c'est sur Thierry Breton que le choix du président s'est porté pour représenter la France à la Commission européenne. Une annonce qui intervient après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard.
A l'issue du sommet européen, le président français s'est déclaré favorable à la création d'une «haute autorité de la vie publique» européenne. Un moyen pour lui d'évacuer le revers subi quelques jours plus tôt sur la nomination de Sylvie Goulard.
Magali Forestier reçoit pour le Polit'Mag du 12 octobre Aurélie Gros, conseillère régionale d'Île-de-France, et Lydia Guirous, essayiste et porte-parole Les Républicains.
Alors que le Parlement européen a rejeté pour la deuxième fois la candidature de Sylvie Goulard au poste que commissaire européenne, un tweet révèle que cette éviction était décidée en amont par le PPE. Une stratégie qui a surpris jusqu'à l'Elysée.
Commentant le refus du Parlement européen de nommer Sylvie Goulard à la Commission, le président est apparu désappointé : «On m'a dit : "Votre nom est formidable, on le prend.", et puis [...] on me dit : "Finalement on n'en veut plus"».
La candidature de Sylvie Goulard à la Commission européenne, proposée par Emmanuel Macron, a été rejetée, après deux auditions censées lever les «doutes» sur son intégrité.
Les parlementaires ont jugé insuffisantes les premières réponses de la candidate à la Commission européenne. Elle est soupçonnée d'être impliquée dans une affaire d'emplois fictifs et a, par ailleurs, entretenu des liens avec un think tank américain.
Avant que la future patronne de la Commission européenne soumette son équipe au vote, les «auditions» des candidats par les eurodéputés ont révélé rivalités et rancœurs, dans l’indifférence du grand public, souligne Pierre Lévy, du mensuel Ruptures.