REVELATIONS

Deux ans et trois plans de licenciements après sa venue, Emmanuel Macron a estimé devant des anciens du groupe Whirlpool que l'échec de la reprise de l'entreprise était une faillite collective : «on s’est parfois fait prendre pour des imbéciles.»
S'indignant du nombre d'emplois industriels détruits en France, le député de la Somme a pris à partie la ministre Agnès Pannier-Runacher, accompagnée d'Eric Dupond-Moretti, venue soutenir la tête de liste LREM.
Répondant à des accusations de Juan Branco, le député de la Somme a raconté les dessous de son entente avec Emmanuel Macron en 2016. Se défendant de toute collusion, il assure avoir voulu jouer la «carte Macron» pour aider à la sauvegarde d'Ecopla.
En déplacement sur le site de l'usine Whirlpool, le chef de l'Etat a été interpellé par d'anciens salariés de l'entreprise ainsi que par le député insoumis François Ruffin, ils critiquent sa gestion du dossier. Ce à quoi Emmanuel Macron a répondu.
En visite à Amiens, Emmanuel Macron a déploré face à des étudiants que la France soit actuellement un «pays trop négatif». Une déclaration qui intervient à quelques jours de la grève interprofessionnelle du 5 décembre, qui s'annonce très suivie.
Alors qu'Emmanuel Macron va rencontrer d'anciens salariés de Whirlpool à Amiens, Eric Verhaeghe, fondateur du Courrier des stratèges, et Claude Rochet, directeur de recherche à Paris Dauphine, débattent de la désindustrialisation de la France.
A la veille de la venue d'Emmanuel Macron à Amiens, d'ex-salariés de Whirlpool sont venus manifester sur le site. Ils jugent le président en partie responsable du fiasco de la reprise, qui a amené au licenciement de la quasi-totalité des salariés.