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L'ambassade du Venezuela à Washington ferme ses portes. Son personnel était jusqu'alors composé de partisans de Juan Guaido, dont la légitimité vient d'être une nouvelle fois remise en cause au sein même de l'opposition vénézuélienne.
A la suite de l’accord signé ce 26 novembre à Mexico, entre le gouvernement et l'opposition vénézuéliens, l'administration Biden a autorisé le géant pétrolier Chevron à reprendre partiellement ses activités d'extraction de pétrole dans le pays.
Le secrétaire général de l'OPEP et le président vénézuélien se sont rencontrés le 12 mai à Caracas pour discuter de la situation internationale, et ont tous deux convenu que le pétrole ne devait «pas être politisé» en raison du conflit en Ukraine.
Le président vénézuélien a exprimé son «fort soutien» à son homologue russe, condamnant par la même occasion «l’activité déstabilisatrice des Etats-Unis et de l’OTAN» en pleine opération militaire russe en Ukraine.
Très affecté par les sanctions américaines, ce pays socialiste d’Amérique du Sud cherche à sortir de la crise politique et économique en développant son réseau d’alliés internationaux. Quels sont les changements récents sur le théâtre vénézuélien ?
Le Trésor américain a annoncé prolonger l'interdiction de vente ou de transfert d'actions Citgo, filiale d'un géant pétrolier vénézuélien. Si le camp de l'opposant Guaido s'en félicite, le gouvernement de Maduro reste dépossédé de cette compagnie.
Réagissant aux critiques formulées par la mission européenne mandatée pour suivre le processus électoral, le président vénézuélien Nicolas Maduro a jugé qu'elle s'était livrée à de l'espionnage et avait cherché à salir des «élections transparentes» .
Le Conseil National Electoral vénézuélien a exigé des excuses de la part de Josep Borrell, chef de la diplomatie de l'Union Européenne. Ce dernier avait affirmé qu'il revenait à l'UE de déterminer la légitimité des futures élections au Venezuela.
Nicolas Maduro a fustigé le blocage de 10 millions de dollars dont le versement permettrait à son pays de bénéficier du système de vaccination Covax, et a exigé que les Etats-Unis «débloquent l'argent des vaccins pour le peuple du Venezuela».
L'ambassadrice de l'Union européenne au Venezuela, Isabel Brilhante Pedrosa, a été expulsée du pays en représailles aux sanctions décrétées par Bruxelles. Depuis plusieurs mois, les Occidentaux multiplient les pressions sur Nicolas Maduro.
Dans un discours, le président vénézuélien a appelé les Etats-Unis à «suivre une nouvelle voie» dans les relations entre les deux pays, basées sur le «respect mutuel». L'administration américaine a annoncé que les sanctions étaient maintenues.
Afin de lutter contre d'éventuelles incursions américaines sur son sol, Nicolas Maduro a mis en place un «commando d'opérations spéciales», qui aura «la capacité d'agir en n'importe quel endroit du pays sans délai 24 heures sur 24».
Nicolas Maduro a vivement critiqué les sanctions annoncées par les Etats-Unis contre l'Iran et son propre pays, à l'occasion du 75e anniversaire de l'ONU. Le même jour, Donald Trump a accru unilatéralement la pression sur l'Iran et le Venezuela.
Pour Caracas, le rapport publié par une mission de l'ONU, selon lequel Nicolas Maduro et ses ministres seraient impliqués dans de «possibles crimes contre l'humanité», relève d'«une mission fantôme» diligentée par Washington.
Dans une intervention télévisée, Nicolas Maduro a annoncé la capture sur le sol vénézuélien d'un «marine qui servait dans les bases de la CIA en Irak […] en train d'espionner les raffineries d'Amuay et de Cardón».
Le Venezuela a gracié une centaine de politiques et législateurs de l'opposition à l'approche des élections législatives, a déclaré le ministre de l'Information Jorge Rodriguez.
Ce commerce illégal mais lucratif ne cesse de croître malgré les efforts internationaux et se retrouve parfois au centre de la lutte géopolitique. Comment la guerre contre le trafic de drogue impacte-t-elle les relations internationales ?
Le Venezuela a officialisé son souhait de produire sur son territoire le vaccin «Spoutnik V» contre le coronavirus, développé par la Russie, et participer ainsi à la phase III, dernière étape des essais cliniques.
Tandis que Moscou s'inquiète de l'implication des pays occidentaux dans la crise que traverse la Biélorussie, l'UE prend fait et cause pour une lutte pour «la liberté et la démocratie» et contre Loukachenko. Au risque d'un scénario à l'ukrainienne ?
Les 2 ex-soldats étasuniens arrêtés en mai lors d'une incursion maritime en territoire vénézuélien qui visait à renverser Nicolas Maduro ont été condamnés à 20 ans de prison. Le procureur général a annoncé qu'ils avaient «avoué» les faits reprochés.