L'Arabie Saoudite a exigé d'être «consultée» avant les possibles négociations entre les Etats-Unis et l'Iran concernant le programme nucléaire iranien. Une demande qui a provoqué la colère du porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Pour rétablir «pratiquement toutes» les sanctions contre l'Iran, Donald Trump veut utiliser le «snapback», un mécanisme prévu par l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Alors même les Etats-Unis ont quitté unilatéralement cet accord.
Après l'annonce de l'accord de normalisation des relations entre les Emirats arabes unis et Israël – sous l'égide des Etats-Unis – plusieurs pays se sont faits entendre. Le report de l'annexion de la Cisjordanie semble servir de justification.
Elliott Abrams, déjà émissaire de Washington au Venezuela, vient d'être nommé représentant des Etats-Unis pour l'Iran. Téhéran a réagi avec indifférence à cette nomination, estimant que les émissaires américains étaient tous les mêmes.
Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a catégoriquement rejeté l'idée de discuter de ses programmes balistique et nucléaire avec Washington pour ouvrir d'éventuelles négociations : «il n'est pas logique de se soumettre aux demandes de l'agresseur.»
L'Iran, la Russie et la Turquie, qui soutiennent des camps opposés dans la guerre qui ravage la Syrie, sont convenus le 1er juillet d'intensifier leurs efforts de coordination en vue de faire baisser les tensions dans ce pays.
Le procureur de Téhéran Ali Alqasimehr a annoncé que son pays avait émis des mandats d'arrêt à l'encontre de 36 personnes, dont le président des Etats-Unis Donald Trump, pour l'assassinat du général Qassem Soleimani.
Mike Pompeo a annoncé des sanctions contre les capitaines des navires iraniens qui ont livré le Venezuela en essence et produits pétroliers fin mai. Il a évoqué des conséquences néfastes sur leurs avoirs et leur carrière.
Habitués aux piques américaines visant leur situation intérieure, l'Iran, la Chine et le Venezuela n'ont pas mâché leurs mots sur la situation aux Etats-Unis, dans un contexte de manifestations et d'émeutes consécutives à la mort de George Floyd.
Le président Rohani a décidé la levée imminente du confinement avec la réouverture des commerces «à bas risque» pour maintenir une économie menacée d'effondrement. Les sanctions américaines ne permettent pas une gestion sereine de la crise en Iran.
La mise en garde de Washington contre une attaque iranienne visant les troupes américaines en Irak, ainsi que la réponse du chef de la diplomatie iranienne, traduisent un regain de tensions entre les deux pays, malgré la crise du coronavirus.
L'Allemagne a annoncé avoir avec la France et le Royaume-Uni utilisé pour la première fois le système de troc Instex pour livrer à l'Iran du matériel sans toutefois s'exposer aux sanctions américaines.
Mahnaz Shirali, sociologue, répond dans La Grosse Question.
Arrêté puis relâché après quelques heures en Iran, l'ambassadeur Rob Macaire a nié avoir «pris part» à une manifestation. Plusieurs milliers d'étudiants iraniens se sont rassemblés, après que Téhéran a reconnu avoir abattu par erreur un avion civil.
L'Iran dit pouvoir affirmer avec certitude que le Boeing ukrainien qui s'est écrasé à Téhéran n'a pas été touché par un missile, répondant ainsi aux accusations du Canada et du Royaume-Uni qui ont pointé la veille la responsabilité de Téhéran.
Justin Trudeau a annoncé que plusieurs sources de renseignement, avaient conclu que le Boeing 737 qui s'est écrasé le 8 janvier près de Téhéran avait été «abattu par un missile sol-air iranien». l'Iran demande de lui fournir ses informations.
Frédéric Taddeï reçoit Stéphane Rials, professeur à l’université Panthéon-Assas, Mahnaz Shirali, professeur à Sciences Po et spécialiste de l’Iran, Georges Malbrunot, journaliste, ainsi que Gil Mihaely, rédacteur en chef chez Causeur.
Après l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, la crise atteint son plus haut niveau entre Washington et Téhéran. Pour quelles conséquences au Moyen-Orient ? Analyse d'Emmanuel Razavi, grand reporter et spécialiste du golfe persique.
Environ 170 personnes ont été tuées dans le crash d'un Boeing 737 de la compagnie Ukraine International Airlines peu après son décollage de Téhéran en direction de Kiev.
En riposte à l'assassinat de Qassem Soleimani par l'armée américaine, l'Iran dit avoir pris des «mesures proportionnés» en tirant des roquettes sur deux bases militaires en Irak. La télévision iranienne évoque la mort de «80 terroristes américains».