SIDERANT

En moins d'une semaine, le Cachemire indien a été secoué par une vague d'affrontements qui a fait dix morts, six civils et quatre rebelles séparatistes. En 2022, près de 200 personnes auraient été tuées dans cette zone contestée.
Dans ce nouveau format, l’Échiquier mondial va décortiquer les plus grandes rivalités de l’histoire géopolitique. Le premier duel opposera deux chefs d’Etats : l’indien Narendra Modi et le pakistanais Imran Khan.
En Inde, les nationalistes hindous sont accusés de mettre à mal les libertés publiques de la démocratie la plus peuplée au monde, générant des mobilisations meurtrières contre une loi interdisant la naturalisation d'étrangers de confession musulmane.
L'Etat indien du Jammu-et-Cachemire a été divisé en deux territoires administratifs distincts, placés sous une tutelle plus étroite de New Delhi, trois mois après la reprise en main brutale de cette région poudrière.
Le groupe aéronautique français doit produire 36 avions Rafale à destination de l'Inde qui souhaite moderniser sa flotte et commander davantage d'appareils dans un contexte de tensions croissantes avec le Pakistan au Cachemire.
«Entraîner al-Qaïda puis soutenir les Etats-Unis après le 11 septembre a été une erreur» a fait savoir Imran Khan, le Premier ministre pakistanais. Ces propos relancent les accusations de soutien aux groupes islamistes dans le Cachemire indien.
Alors que Narendra Modi était en visite en France, Emmanuel Macron a tenu à réaffirmer sa volonté d'intégrer l'Inde comme membre permanent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Et ce alors que les tensions dans le Cachemire se sont amplifiées.
Dénonçant la révocation par New Delhi de l'autonomie de la partie indienne du Cachemire, plusieurs milliers de manifestants arborant des drapeaux pakistanais ont exprimé leur colère devant l'ambassade d'Inde à Londres, le 15 août.
L’option militaire a été exclue par le Pakistan dans le différend qui l’oppose à l’Inde dans la région du Cachemire. Le Premier ministre indien a de son côté fait valoir que la révocation de l'autonomie de la région était liée au risque terroriste.
Un manifestant est mort lors d'un rassemblement contre la décision du gouvernement indien de lever l'autonomie du Cachemire. Les autorités encadrent fortement les déplacements et les moyens de communication dans cette région en proie au séparatisme.
Malgré les protestations de l'opposition, les autorités indiennes, conformément à une promesse de campagne du Premier ministre Narendra Modi, ont annoncé la révocation de l'article 370 de la Constitution, qui garantissait l'autonomie du Cachemire.
La tension est à son comble entre les deux puissances nucléaires. Le Pakistan affirme avoir abattu deux avions indiens dans son espace aérien. L'Inde de son côté, dit avoir abattu un avion pakistanais et avoir perdu l'un des siens au combat.