SIDERANT

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé à réfléchir à l'avenir des opérations de maintien de la paix, soulignant leurs limites dans un monde de plus en plus fragmenté et marqué par une évolution des conflits.
Une enquête du portail universitaire The Conversation accuse les Casques bleus de la mission de l'ONU pour la stabilisation (Minustah) en Haïti d'avoir violé des femmes et des jeunes filles puis d'avoir abandonné les centaines d'enfants engendrés.
La base militaire française de Gao, au Mali, a été visée le 22 juillet par une attaque à la voiture piégée. Au moins trois soldats – français et estoniens – ont été blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.
En République centrafricaine, ou « RCA », plusieurs groupes armés s’affrontent, pillant et terrorisant la population. La communauté internationale multiplie des efforts de pacification, mais vont-ils donner des résultats ?
Pays en proie à la violence djihadiste et aux conflits intercommunautaires, le Mali sombre depuis plusieurs années inéluctablement dans le chaos. Est-il possible aujourd’hui de sortir du cercle vicieux des hostilités ?
Tirs de roquettes, assaillants déguisés en Casques bleus montés à bord de véhicules piégés, échanges de coups de feu... Les camps de la Minusma et de la force Barkhane à Tombouctou ont été la cible d'une attaque ayant fait au moins un mort.
Face à la récente recrudescence d'affrontements entre groupes armés en Centrafrique, Antonio Guterres a adressé un rapport aux membres du Conseil de sécurité. Il préconise l'envoi de 900 Casques bleus pour épauler les 10 000 déjà présents sur place.
Alors que les affrontements font toujours rage en Centrafrique, une jeune femme accuse des Casques bleus de l’avoir violée après l’avoir droguée, dans le sud du pays. Un forfait qui entache une fois de plus les militaires de l’ONU.
La Russie a déposé un projet de résolution visant à déployer des forces de maintien de la paix pour aider à «régler le problème» dans l'est de l'Ukraine, où les combats se poursuivent entre l'armée et les rebelles, malgré les trêves successives.
Neuf personnes, dont un casque bleu togolais et cinq agents de sécurité maliens, ont été tuées le 14 août lors de deux attaques distinctes contre la mission de l'ONU au Mali (Minusma).
Alors que le ton est monté récemment entre Ankara et La Haye suite à une série d’incidents diplomatiques, le président turc a accusé les Pays-Bas d’être responsables du plus gros massacre en Europe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Un Casque bleu de l'ONU au Mali a été tué et plusieurs autres ont été blessés lundi, dont cinq grièvement, dans une attaque contre leur camp à Aguelhok, près de la frontière algérienne, a annoncé la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).
Une centaine d'hommes vêtus d'uniformes militaires sud-soudanais ont perpétré des violences dans un hôtel fréquenté par des étrangers, mi-juillet, alors que des Casques bleus se trouvaient à proximité. Des témoins livrent leur récit.
Selon plusieurs témoignages, des dizaines de viols auraient été commis ces derniers jours par des soldats du gouvernement sud-soudanais contre des femmes. Les hommes de la force de l'ONU auraient assisté à l'un d'eux sans broncher.
Au moins trois personnes ont été tuées dans le nord du Mali lors d'une manifestation dénonçant la création d'autorités intérimaires, suite à l'accord censé pacifier le pays qui a fait face à une rébellion et est en proie à des attaques djihadistes.
Les deux soldats, originaires des Pays-Bas, auraient été tués alors qu’ils participaient à la mission de maintien de la paix au Mali, la Minusma, a annoncé la télévision publique le 6 juillet, citant des sources officielles.
Suite à une série de scandales et d’accusations de viols sur des mineurs contre plusieurs soldats de la paix de l’ONU en Centrafrique, une cinéaste a lancé une pétition demandant à la France de retirer complètement ses troupes du pays.
Les abus et atteintes sexuels des troupes françaises et des casques bleus onusiens contre la population civile en Centrafrique mettent en cause la crédibilité de l’ONU et de la France, selon Sara Amini, maitre de conférence à Sciences Po Paris.
Le président français François Hollande a déclaré vendredi à Washington que si les allégations «d'abus sexuels innombrables» visant des soldats français engagés en Centrafrique étaient confirmés, «c'est l'honneur de la France qui serait engagé».
La France veut faire «toute la lumière» sur les accusations d'abus sexuels par ses soldats en Centrafrique, a affirmé jeudi l'ambassadeur français auprès des Nations unies. Ban Ki-moon a avoué être choqué par ces nouvelles allégations.