Mali : trois blessés dans une attaque au véhicule piégé à l'entrée de la base française de Gao

- Avec AFP

Mali : trois blessés dans une attaque au véhicule piégé à l'entrée de la base française de Gao© SEYLLOU Source: AFP
Un Casque bleu patrouille dans les rues de Gao, au nord-est du Mali, le 3 août 2018 (image d'illustration).
Suivez RT en français surTelegram

La base militaire française de Gao, au Mali, a été visée le 22 juillet par une attaque à la voiture piégée. Au moins trois soldats – français et estoniens – ont été blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.

Un véhicule piégé a explosé le 22 juillet à l'entrée de la vaste base militaire française de Gao, dans le nord-est du Mali, faisant trois blessés français et estoniens, a annoncé le porte-parole de l'état-major français des armées, le colonel Frédéric Barbry.

«Il y a eu une attaque par un VBIED (véhicule piégé) à 15h45 locales à l'entrée de la partie française du camp de Gao», partagé entre la force française antijihadiste Barkhane, la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) et les forces armées maliennes (FAMa), a-t-il fait savoir.

«Trois militaires français et estoniens ont été blessés», a-t-il ajouté en refusant de donner un chiffre par nationalité. Ils ont été pris en charge par l'antenne chirurgicale de la base et leur pronostic vital n'est pas engagé.

Il n'y a pas eu d'intrusion dans le camp

Une cinquantaine de militaires estoniens assurent à Gao des missions de patrouille et de protection des installations de l'opération Barkhane, qui mobilise 4 500 Français au Sahel et dont la principale emprise militaire au Mali est située à Gao. «Il n'y a pas eu d'intrusion dans le camp», a souligné le colonel Barbry. Il y a un an, en juillet 2018, des soldats français de Barkhane en patrouille avaient été visés à Gao par une attaque à la voiture piégée, qui avait fait quatre morts et une vingtaine de blessés civils. En avril 2018, des djihadistes avaient tenté de prendre le contrôle du Super Camp de l'ONU et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le nord du Mali : un Casque bleu avait été tué et sept militaires français blessés lors d'un assaut d'environ quatre heures.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit avec Barkhane. Mais des zones entières échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU.

Lire aussi : Mali : au moins 10 Casques bleus tués dans une attaque terroriste revendiquée par Aqmi

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix