BRAS DE FER

L’Eglise orthodoxe ukrainienne (EOU) est dans le viseur du Conseil national de sécurité et de défense (CNSD) lié au pouvoir ukrainien. Le point avec notre journaliste Vera Gaufman.
Presque deux ans après avoir imposé des restrictions sur les voyages parmi les plus sévères au monde au nom de la lutte contre le Covid-19, l'Australie a rouvert ses frontières extérieures à tous les touristes vaccinés, ce 20 février.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé le 17 février la «fin» du pass sanitaire dont son pays avait été l'un des pionniers, affirmant que la vague de contamination liée au variant Omicron s'estompait désormais en Israël.
Les banques peuvent désormais geler les comptes des personnes soupçonnées d'être liées au mouvement contre les restrictions, sans que la justice n'ait besoin d'intervenir. Une mesure qui vise à «assurer la sécurité des Canadiens» selon Justin Trudeau
L'Allemagne prévoit de supprimer progressivement à partir du 20 mars la plupart des restrictions mises en place pour combattre l'épidémie de Covid-19, selon un projet gouvernemental. En France, des appels en ce sens se multiplient.
Dans un avis publié le 4 janvier, le Défenseur des droits, Claire Hédon, s'interroge sur la proportionnalité du pass vaccinal vis-à-vis du respect des libertés publiques tout en critiquant «une obligation vaccinale déguisée».
Une centaine de centres commerciaux en France, sans compter de nombreux grands magasins, pourraient être eux aussi concernés par le pass sanitaire après le tour de vis du gouvernement. Les professionnels font part de leur «incompréhension».
Les états d'urgence antiterroriste puis sanitaire ont restreint les libertés individuelles, déséquilibré le pouvoir judiciaire et limité le pouvoir parlementaire au profit de l'exécutif, selon Evelyne Sire-Marin, magistrate et membre de la LDH.
Pour le fonctionnaire de police, les concessions faites sur l'article 24 ne changent pas la loi «Sécurité globale» qui valide la privatisation des missions de sécurité publique au profit des polices municipales et des entreprises de sécurité.
Pour RSF, les articles 18 et 24 des projets de loi sur la «Sécurité globale» et contre le «séparatisme» menacent le travail des journalistes et entravent la liberté de la presse. La secrétaire générale du SNJ réagit à l'appel lancé par l'ONG.
Invité à réagir sur RT France à la formule «démocratie défaillante» par laquelle le journal britannique The Economist a qualifié la France, le philosophe Michel Onfray estime que la liberté n'existe plus «depuis bien longtemps» dans le pays.
Paul Mathonnet, avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, s'inquiète de la possibilité de fichages disproportionnés des citoyens au nom de la sécurité publique et de la sûreté de l'Etat.
Présentée en accéléré la veille des fêtes de fin d'année dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, le nouveau projet de loi aboutirait à deux catégories de citoyens : les vaccinés et les autres. Décryptage par Alexis Poulain.
La diffusion par l'AFP d'une photo d'un policier semblant être en flammes lors de la manifestation contre la loi Sécurité globale – alors qu'il n'en est rien – a beaucoup fait réagir. L'agence s'est excusée d'avoir diffusé le cliché sans contexte.
Journalistes, syndicats, associations et ONG, ont fondé un collectif qui appelle à «poursuivre la mobilisation» jusqu'au retrait des articles controversés de la proposition de loi Sécurité globale. La majorité a annoncé une réécriture du texte.
Les images du photographe syrien réfugié en France qui aurait été blessé par un coup de matraque et l'affaire Michel Zecler mettent la presse étrangère en alerte face à l'attitude du gouvernement français, qualifiée d'«autoritaire».
Dans le cadre des manifestations contre la «loi Sécurité globale», Michel Fize, sociologue, revient pour RT France sur les causes de l'importante mobilisation du 28 novembre dans l'hexagone.
Les quatre policiers mis en cause dans le passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler ont été mis en examen pour «violences volontaires» et «faux en écriture publique». Deux d'entre eux se trouvent en détention provisoire.
Le journaliste syrien Ameer al-Halbi, réfugié en France depuis trois ans, a été blessé au visage alors qu'il couvrait la manifestation du 28 novembre. Lauréat de plusieurs prix pour ses photos de guerre à Alep, il aurait subi une charge policière.
Pour l'avocat Martin Méchin, l'ajout à la loi de la mention «but manifeste de porter atteinte» est problématique car elle ne résout pas la question de la caractérisation. Selon lui, ce sont les policiers qui décideront in fine s’il y a délit ou non.