Au Liban, les manifestants ont accueilli avec consternation et colère des informations sur une possible désignation d'un nouveau Premier ministre issu de la classe politique dirigeante dont ils réclament le départ depuis un mois.
Dans la nuit du 12 au 13 novembre, des manifestations sporadiques ont éclaté après l’invention du président libanais à la télévision. Ce dernier a invité les Libanais qui seraient contre le prochain gouvernement à quitter le pays.
Ce 3 novembre, quelques heures après la tenue d'un important rassemblement en soutien au président Michel Aoun, des milliers de personnes ont à nouveau envahi les rues de Beyrouth et d'autres villes du Liban pour exiger la «chute du régime».
La présence russe au Moyen-Orient, une manière de débarrasser la région du terrorisme tout en «réduisant le degré d'arrogance israélien» ? C'est la vision qu'a exposée le ministre libanais des Affaires étrangères Gebran Bassil à RT.
Depuis la capitale libanaise, les 22 membres de la Ligue arabe ont appelé les pays donateurs à soutenir les Etats accueillant des réfugiés victimes des guerres en Syrie et au Yémen. Ils ont aussi évoqué la création d’une zone de libre-échange.
Le président libanais Michel Aoun a fustigé la politique étrangère des Etats-Unis lancée après les attentats du 11 septembre 2001. Selon lui, le terrorisme s'est, depuis, propagé à travers le monde au lieu de disparaître.