BRAS DE FER

Dieudonné pourra jouer à Compiègne ce 27 janvier. L'humoriste controversé a obtenu gain de cause devant le tribunal administratif d'Amiens qui, au nom de la liberté d'expression, a suspendu l'arrêté du maire de la commune de l'Oise.
L'humoriste controversé Dieudonné, qui a présenté deux jours plus tôt ses excuses à la communauté juive dans un magazine israélien, confirme sa démarche qu'il dit être philosophique et spirituelle. Son ton malicieux et amusé peut prêter à confusion.
L'humoriste a choisi un magazine franco-israélien pour présenter ses excuses. Son avocat a affirmé qu'il s'agissait d'une démarche sincère de sa part, car il aurait «pris conscience» du caractère blessant de certains de ses propos et sketchs passés.
Interrogé par le député Meyer Habib sur un projet de résolution porté par 37 députés Nupes accusant Israël de se livrer à l'apartheid, le garde des Sceaux a accusé l'«extrême gauche» et l'«extrême droite» d'antisémitisme.
La juridiction administrative a suspendu le décret de dissolution du collectif «Palestine vaincra» et du «Comité Action Palestine», écartant l'accusation d'antisémitisme et jugeant que la mesure portait une atteinte disproportionnée aux libertés.
Pris à partie par des étudiants soutenant la cause palestinienne, l'ambassadeur d'Israël au Royaume-Uni a reçu le soutien de la ministre britannique de l'Intérieur, qui a qualifié l'incident d'«épouvantable».
Lors d'un discours prononcé ce 24 octobre, le guide suprême iranien Ali Khamenei a estimé que «certains gouvernements ont malheureusement fait de grosses erreurs et péché en normalisant» leurs relations avec Israël.
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mahmoud Qureshi, a été accusé par une présentatrice de CNN de tenir des propos antisémites pour avoir dit qu'Israël avait les «poches profondes» et «contrôlait les médias».
Au lendemain de la découverte de tags islamophobes à Rennes, des tags antisémites ont été découverts le 12 avril à Sciences Po Paris. La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a vivement condamné l'acte.
Rodrigo Sousa e Castro du Parti social-démocrate (PSD) a évoqué via un tweet la «domination financière juive» provoquant le courroux de l'ambassade d'Israël à Lisbonne. L'élu a depuis été exclu de son parti.
La Licra annonce réfléchir à une action en justice à l'encontre d'Houria Bouteldja, ancienne porte-parole du Parti des indigènes de la République, après la publication de son texte au sujet de l'origine israélienne de Miss Provence, April Benayoun.
Michèle Sibony, ancienne vice-présidente de l’Union Juive française pour la paix (UJFP) et Richard Abitbol, président de la Confédération des Juifs de France et des amis d'Israël (CJFAI) reviennent sur la résolution Maillard sur l'antisémitisme.
Les députés ont adopté une proposition de résolution LREM soutenue par le gouvernement, qui a entraîné un record d'oppositions au sein de la majorité. Certains contempteurs du texte craignent qu'il empêche toute critique de la politique d'Israël.
Dans une tribune, 127 intellectuels et universitaires juifs du monde entier demandent aux députés français de s'opposer à la nouvelle définition de l'antisémitisme, qu'ils accusent de vouloir faire taire toute critique d’Israël et du sionisme.
Des associations appellent les députés à ne pas voter la résolution «visant à lutter contre l'antisémitisme» proposée par le député Sylvain Maillard, accusée d'entraver la critique d'Israël. Un rassemblement est organisé devant l'Assemblée.
Pour avoir diffusé en ligne un clip de rap jugé antisémite où des portraits de personnalités comme BHL ou Jacques Attali étaient brûlés, Alain Soral a été condamné à 18 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bobigny.
En raison d'une «erreur administrative», la proposition antisioniste d'une loge parisienne s'est retrouvée au menu du vote de l'assemblée générale du Grand Orient de France, suscitant une levée de boucliers. Elle a finalement été retirée.
C'est un simple tweet, mais il a provoqué la démission du directeur du musée juif de Berlin. Le message recommandait la lecture d'un article critique envers la décision prise par le parlement de considérer comme antisémite le mouvement BDS.
L'emblématique journal annonce qu'il met un terme aux dessins politiques dans son édition internationale. Selon un caricaturiste du journal, cette décision est liée à la polémique née d'un dessin controversé représentant Trump guidé par Netanyahou.
Deux journalistes de la chaîne Al Jazeera ont été suspendus pour une vidéo destinée aux réseaux sociaux dans laquelle il était notamment affirmé qu'Israël avait tiré profit du génocide juif de la Seconde guerre mondiale.