BRAS DE FER

En cours depuis l'annonce de la démission de Nikki Haley en octobre 2018, la succession de cette dernière témoigne d'un flottement au sommet de l'Etat américain. Si le Sénat la confirme, Kelly Knight Craft devrait prendre la relève.
Son manque d'expérience politique n'a pas joué en sa défaveur : Donald Trump a annoncé avoir choisi l'ancienne journaliste de Fox News Heather Nauert pour occuper le poste d'ambassadrice des Etats-Unis auprès de l'ONU, laissé vacant par Nikki Haley.
Elle en avait fait une «affaire très personnelle»,. Mais Nikki Haley, l'ambassadrice américaine à l'ONU, n'a pas réussi à réunir les deux tiers des votes nécessaires pour faire passer une résolution qui visait à faire condamner le Hamas.
C'est une figure du début du mandat de Donald Trump qui démissionne. L'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley a quitté ses fonctions, après avoir porté haut et fort les objectifs de la politique étrangère de Washington... et ses contradictions.
La représentante permanente des Etats-Unis à l'ONU Nikki Haley s'est jointe à un groupe de manifestants anti-Maduro, mégaphone au poing. Concernant le Venezuela, la diplomatie américaine ne fait pas dans la dentelle...
Alors qu'elle menaçait l'armée syrienne d'une intervention en cas d'utilisation d'armes chimiques à Idleb, la diplomatie américaine envisage désormais de réagir aux assauts «contre les civils». Un revirement en l'espace d'une semaine ?
Alors que Donald Trump enchaîne les déclarations contradictoires, jouant tantôt l'apaisement, tantôt la confrontation, la représentante des Etats-Unis aux Nations unies se fait plus claire : la Russie n'est et ne sera jamais digne de confiance.
Exclue en 2016 du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, la Russie a annoncé sa candidature à celui-ci. Moscou a vivement dénoncé la décision des Etats-Unis de quitter l'organe, évoquant le «mépris» de Washington pour les droits de l'homme.
Un projet de résolution qui visait à protéger les Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, a été rejeté par Washington, qui a utilisé son droit de veto. Le texte était soutenu par dix pays, dont la France et la Russie.
De Boris Johnson quittant le Parlement lorsque celui-ci aborde la question palestinienne, à la représentante américaine désertant le Conseil de sécurité quand son homologue palestinien prend la parole, la Palestine semble gêner certains diplomates.