BRAS DE FER

Le président russe a prôné une refonte de l'architecture monétaire mondiale, critiquant l'utilisation d'un dollar dominant à des fins géopolitiques. Il a dressé les contours d'un dispositif «dépolitisé et basé sur les systèmes monétaires nationaux».
Ardent soutien de l'Ukraine, l'écrivain controversé a jugé le 29 août sur LCI que la Russie était en train de s'effondrer économiquement. Une affirmation démentie par le cours élevé de sa monnaie.
Selon l'économiste Jacques Sapir, l'impact des sanctions sur l'économie de la Russie se révèle bien plus limité que ce qu'avaient imaginé les pays occidentaux, cinq mois après le lancement de l'offensive russe en Ukraine.
Les Occidentaux pensaient que les sanctions contre la Russie, à la suite de l’opération militaire en Ukraine, allaient réduire réduire le rouble à néant. Or, il s’est redressé. Analyse de notre journaliste Vera Gaufman.
La monnaie russe a atteint un niveau historique face à l'euro et au dollar, avec un taux de change à près de 50 roubles pour un dollar. La Russie devrait utiliser des mécanismes pour brider le rouble, dont l'ascension mine notamment les exportations.
Selon son ministère des Finances, la Russie est parvenue à s'acquitter en roubles de paiements d'intérêts sur sa dette, alors que celle-ci est libellée en dollars en raison des sanctions occidentales liées à l'offensive militaire en Ukraine.
Alors que l'on pensait pouvoir provoquer l'effondrement de l'économie russe, aujourd'hui, c'est l'Euro qui est en train de tomber, analyse l'économiste Jacques Sapir.
Selon le gouvernement russe, la moitié des entreprises étrangères en contrat avec Gazprom ont ouvert un compte en roubles. Cette annonce fait suite à celle du géant énergétique italien ENI qui a ouvert un compte en rouble auprès de Gazprombank.
Eni, comme plusieurs entreprises européennes, va se soumettre au schéma exigé par la Russie pour le paiement des livraisons de gaz. La Commission européenne évoque une violation des sanctions mais semble entretenir le flou sur les sanctions.
Le président russe Vladimir Poutine s’est félicité de la bonne santé du rouble, stimulé par un excédent record du commerce extérieur. Il s’est en revanche inquiété du recul de la consommation et de la trésorerie des entreprises.
Après un effondrement historique dans la foulée de l'offensive russe en Ukraine, le rouble a retrouvé des couleurs. Ce succès est nourri par la vigueur des exportations russes malgré les sanctions.
Le Premier ministre hongrois a fait savoir que son pays était prêt à payer du gaz russe en roubles. Cette condition est exigée par Moscou vis-à-vis de certains pays, en réaction aux sanctions occidentales liées à l'offensive russe en Ukraine.
La Russie a dû régler une dette de 649,2 millions de dollars en roubles, en raison du blocage d'une banque étrangère qui refusait d'effectuer le paiement dans la devise nord-américaine. Le Kremlin assure que la Russie honorera ses dettes.
L'Allemagne active un plan d'urgence pour garantir son approvisionnement en gaz naturel face au risque d'un arrêt des livraisons russes. Le paiement en roubles, d’ores et déjà rejeté par les membres du G7, doit entrer en vigueur d’ici la fin du mois.
Le rouble a bondi de 10% le 29 mars, s'approchant de son niveau au moment du lancement de l'offensive russe en Ukraine fin février tandis que l'euro remonte. Le conflit continue toutefois de peser sur les perspectives des économies européennes.
Après l'annonce par Vladimir Poutine que la Russie n'accepterait plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE, Berlin a annoncé qu'elle discuterait avec ses alliés européens «de la manière de répondre à cette demande».
Vladimir Poutine a annoncé que la Russie n'accepterait plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE, donnant une semaine aux autorités russes pour mettre en place le nouveau système en roubles.
La vente de devises étrangères sera suspendue en Russie jusqu'au 9 septembre, a annoncé ce 9 mars dans un communiqué la Banque centrale de Russie. Les retraits de devises ne pourront se faire qu'en dollars et prendront «plusieurs jours».
Selon l'agence de presse russe TASS, la Russie a adopté le 7 mars une liste de pays «hostiles» dont les créances seront dorénavant remboursées en roubles. Cette mesure s'applique aux paiement de plus de 10 millions de roubles.
Le président russe estime que la stabilisation du marché mondial de l’énergie passe par des «efforts conjoints […] comme le récent accord OPEP +». Vladimir Poutine s'est aussi dit préoccupé par la résistance du secteur énergétique russe.