Les agriculteurs bloquent le site de la raffinerie Total de Grandpuits depuis le 10 juin pour protester contre la concurrence de l'huile de palme importée par la compagnie pour produire du biocarburant. Le reporter de RT France les a rencontrés.
Choix des priorités dans les dépenses ou encore durcissement des prérequis pour bénéficier des fonds européens, le nouveau budget proposé par Bruxelles fait débat. Parmi les perdants potentiels : des secteurs économiques et des pays membres !
Les agriculteurs ont mené des opérations de blocage et des actions coup de poing à travers toute la France le 21 février pour protester contre l'accord UE-Mercosur et les prix d'achat proposés par la grande distribution.
Alors que le monde paysan gronde, Emmanuel Macron a invité 1 000 jeunes agriculteurs à une réception à l’Elysée, à la veille du Salon de l'agriculture. Un coup de communication ? De jeunes exploitants ont confié à RT France leur perplexité.
En décidant d'exclure de nombreuses communes des zones défavorisées pour satisfaire aux critères de Bruxelles, le gouvernement a déclenché la colère des agriculteurs. D'abord dans le sud du pays, les blocages se multiplient désormais dans le centre.
Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a affirmé ne pas avoir le numéro de téléphone portable d'Emmanuel Besnier, le PDG de Lactalis, ni avoir jamais rencontré le très discret patron de l'entreprise au centre de la crise laitière.
Afin d'obtenir de la part des pouvoirs publics des solutions aux problèmes touchant leur profession, les agriculteurs ont décider d'user de «modes d’action qui ne viendront pas perturber nos concitoyens».
Des dizaines d'agriculteurs se sont rendus au domicile du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll ce dimanche soir, près du Mans. Ils voulaient protester contre la dégradation de leurs conditions de travail.
La récente proposition de loi visant à instaurer un plat végétarien alternatif dans les cantines scolaires a fait frémir le lobby de la filière viande, Interbev, qui a envoyé une lettre aux élus français pour leur demander leur soutien.
Les agriculteurs ont débuté leur manifestation à Paris ce matin, après un été agité en France. François Patriat, ancien ministre de l'Agriculture, juge sévèrement le modèle défendu par la FNSEA, et l'impunité dont jouissent parfois les agriculteurs.
Julien Bigand, vice-président du syndicat des Jeunes Agriculteurs interrogé par RT France, estime que l’Europe et la France en particulier, subissent des conséquences non seulement directes mais aussi indirectes de l’embargo russe.
Pour protester contre les nombreuses normes qu'on leur impose, des paysans grenoblois ont pris d'assaut, mercredi 5 août, la Direction départementale du territoire. Le matin même, ces derniers avaient mené une opération escargot sur l'autoroute 48.
Les éleveurs du Gers ont voulu montrer leur colère, hier soir. Ils ont contrôlé de nombreux camions de viande, et ont saisi plus de 20 tonnes de marchandise.
Thomas Gillig, le président des Jeunes Agriculteurs du Bas-Rhin fait partie de ceux qui ont bloqué, cette nuit et dans la matinée, la frontière avec l'Allemagne. Il dénonce une concurrence faussée entre la France et ses voisins européens.
Les éleveurs en colère ont demandé la venue du ministre de l’Agriculture en Normandie, Stéphane Le Foll a fait le déplacement à Caen dans l’après-midi. Il semble néanmoins que sa seule présence n’ait pas complètement calmé la grogne des agriculteurs.
Après le Calvados, les éleveurs et agriculteurs du département de l'Eure ont bloqué des abattoirs et des grandes surfaces pour dénoncer les prix de vente de leurs produits.