Agriculteurs en colère : Attal envisage des mesures supplémentaires, Paris menacé d'un «siège» lundi

- Avec AFP

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Agriculteurs en colère : Attal envisage des mesures supplémentaires, Paris menacé d'un «siège» lundi Source: AFP
Gabriel Attal près de Tours, le 28 janvier 2023.
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Le Premier ministre français Gabriel Attal a dit ce 28 janvier envisager des mesures «supplémentaires» pour protéger l'agriculture du pays, sur fond de menace de «siège» de Paris par des agriculteurs qui estiment insuffisantes les premières annonces en faveur du secteur.

Arrivé ce 28 janvier au matin dans une exploitation à Parçay-Meslay en Indre-et-Loire, à deux heures au sud de Paris, pour son deuxième déplacement sur le terrain en trois jours, le premier ministre Gabriel Attal, lors d'échanges à bâtons rompus, a été interpellé sur de multiples volets de la crise qui touche les agriculteurs : baisse des revenus, retraites faibles, complexité administrative, inflation des normes, concurrence étrangère...

«Je veux qu'on clarifie les choses et qu'on voie les mesures que l'on peut prendre, supplémentaires, sur ces histoires de concurrence déloyale», a lancé le chef du gouvernement: «ce n'est pas normal que vous soyez empêchés d'utiliser certains produits», alors que «des pays voisins, Italie ou autres» peuvent y avoir recours.

Cette visite, lors de laquelle le chef de l’exécutif a réitéré le soutien de l'exécutif aux agriculteurs et promis d'égrener prochainement de nouvelles mesures, notamment sur le sujet des jachères, a eu lieu au moment où la situation menace de se tendre de nouveau après un début d'accalmie sur le terrain.

«Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs»

Les agriculteurs des deux syndicats, notamment la FNSEA, qui représentent la majorité de la profession, promettent un siège de la capitale «pour une durée indéterminée», «dès lundi 29 janvier à 14h00». «Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs», ajoutent-ils.

Selon le Parisien, le blocus de Paris, à partir de 14 heures, va s’organiser autour de sept points de blocage, sur l’A1, l’A4, l’A5, l’A6, l’A12, l’A13 et l’A15. «Nous sommes toujours en train d’établir les points précis», a déclaré au Parisien Clément Torpier, président des Jeunes agriculteurs d'Ile-de-France. Et de préciser : «Les barrages seront tous édifiés dans un rayon de 30 à 40 kilomètres autour de la capitale».

Mais les instances nationales des deux organisations n'ont pas encore tranché sur la suite du mouvement au niveau de l'ensemble du pays. «C'est le terrain qui décide», fait valoir le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, dans le journal La Tribune dimanche.

«Le Premier ministre n'a pris en compte qu'une partie des 122 revendications que nous lui avons adressées», regrette-t-il, réclamant de «discuter avec lui, revendication par revendication».

20 actions recensées ce dimanche

Plusieurs axes importants restent bloqués ce dimanche, même si selon la gendarmerie, la décrue s'est poursuivie par rapport à samedi 27 janvier : à 6H00, 20 actions étaient recensées, touchant 17 départements.

Dans le sud de la France, dans le Gard, des agriculteurs ont passé la nuit sur le barrage de l'autoroute A9, à hauteur de Nîmes. Et en Bretagne, de nombreux barrages restent en place sur des voies express.

La colère des agriculteurs français fait écho à celle de leurs homologues allemands, mobilisés depuis fin décembre contre la réforme de la fiscalité du diesel agricole décidée par le gouvernement d'Olaf Scholz.

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