BRAS DE FER

Le taux d'inflation annuel de la zone euro est reparti légèrement à la hausse, à 7% en avril, après 6,9% en mars, interrompant une série de cinq baisses mensuelles consécutives, a annoncé Eurostat.
Une hausse d’un demi-point de pourcentage de ses taux directeurs est attendue aujourd’hui de la Banque centrale européenne. Elle pèsera sur le coût du crédit et ne devrait pas suffire à ramener l’inflation au rythme voulu par Francfort.
La croissance économique dans la zone euro a enregistré un net ralentissement au troisième trimestre selon Eurostat. Les risques de récession s'intensifient face à l'envolée de l'inflation, à un nouveau sommet en octobre.
Sur un an, tiré par les coûts de l’énergie et de l’alimentation, l’indice des prix moyen a progressé de 10% dans la zone euro. Après deux hausses successives, la Banque centrale européenne pourrait de nouveau relever ses taux directeurs.
La hausse des coûts de l’énergie, et en particulier du gaz, a créé une hausse des prix sans précédent en zone euro. La Banque centrale européenne est désormais face au choix d’un relèvement des taux qui pourrait provoquer une récession.
La devise européenne a connu un record à la baisse face au billet vert en raison d’une crainte de récession dans la zone euro. Cette menace est largement liée à la hausse des coûts de l’énergie entraînée par le conflit en Ukraine.
Depuis un forum au Portugal, la présidente de la Banque centrale européenne a reconnu que l’inflation était un défi pour sa politique monétaire. Sa préoccupation : relever les taux sans plonger la zone euro dans la récession.
Alors que l'on pensait pouvoir provoquer l'effondrement de l'économie russe, aujourd'hui, c'est l'Euro qui est en train de tomber, analyse l'économiste Jacques Sapir.
La présidente de la banque centrale européenne s'est attaquée frontalement aux cryptomonnaies qui, selon elle, «ne valent rien». Avec l'idée de voir un jour l'émergence d'un euro numérique dont la BCE aurait le contrôle.
Dans cet épisode de C’est Cash Actu, Estelle Farge et Olivier Delamarche débriefent l’actu économique de la semaine.
La monnaie unique européenne va bientôt fêter son vingtième anniversaire. Pour l’occasion, la Banque centrale va lancer une consultation visant à modifier l’aspect des billets afin que les Européens puissent s’y identifier plus facilement.
Sans parler ouvertement d’augmenter la dette commune, Philip Lane plaide dans une interview accordée au journal Le Monde pour une «union budgétaire plus étroite» en Europe afin de moins s’inquiéter des déficits.
Les économistes Marc Touati et Jacques Sapir étaient invités à débattre de la sortie ou non de l’Union européenne.
Le financier philanthrope a fustigé les leaders eurosceptiques, mais aussi la Russie et la Chine, les accusant de mettre en danger le modèle de l'UE. Il considère une mort de l'union non plus comme «une possibilité théorique» mais comme «probable».
L'agence de notation américaine a revu à la baisse ses prévisions concernant la France. A l'instar de bien d'autres pays européens, les mesures annoncées par le gouvernement pour contrer la pandémie de Covid-19 ont largement creusé les déficits.
La Commission européenne prévoit désormais une récession historique en 2020, accompagnée d’une forte hausse du chômage. Elle n’exclut pas une aggravation en fonction de l’évolution de l’épidémie, et plaide pour un plan de relance coordonné.
Dans son jugement du 5 mai, la plus haute juridiction allemande conteste la légitimité du programme de rachat d’actifs publics décidé par la Banque centrale européenne. Cette décision menace la zone euro et fait fi de la jurisprudence européenne.
Dans une interview accordée au quotidien financier britannique, le président de la République française évoque la brutale remise en cause des règles de l’Union européenne sous la pression de la crise sanitaire.
Sous l’effet des mesures prises pour tenter de contenir la propagation du nouveau coronavirus, l’activité des entreprises a chuté à son plus bas niveau depuis qu’elle est mesurée par le cabinet Markit. Et une nouvelle dégradation est attendue.
L’idée d’une émission de dette au nom de la zone euro fait son chemin. Elle est soutenue par neuf dirigeants européens dont Emmanuel Macron et a été évoquée en visio-conférence par la présidente de la BCE Christine Lagarde.