ANALYSE

L’exécutif helvète a finalement choisi d’autoriser le rachat de Credit Suisse par son plus gros concurrent national pour près de 3 milliards d’euros. Mais ce sauvetage in extremis ne suffit pas à rassurer les banques du Vieux Continent.
Face à une inflation qui atteint encore 8,75% dans la zone euro, la BCE a de nouveau monté ses taux directeurs d’un demi point de pourcentage. Et cela alors qu’aux Etats-Unis les hausses des taux ont déjà provoqué la faillite d’une banque.
Les déclarations du président de la Banque nationale saoudienne, premier actionnaire de Credit Suisse, ont aggravé la dégringolade de l’action de l’établissement alpin. La panique s’est propagée aux principales banques européennes.
Plombées par la chute de la Silicon Valley Bank, les banques européennes ont enregistré une baisse importante sur les places boursières. Bruno le Maire a assuré qu'il ne voyait «pas de risque de contagion» pour les banque françaises.
La secrétaire au Trésor a indiqué que le gouvernement américain voulait éviter que la faillite de la banque SVB ne provoque une contagion au reste du système bancaire. Elle a néanmoins écarté tout renflouement de l’établissement.
La banque américaine des startuppers s’est effondrée le 10 mars, faisant souffler un vent de panique sur les marchés. Il s’agit de la plus importante faillite bancaire aux Etats-Unis depuis celle de Washington Mutual en 2008.
Plusieurs banques du Vieux continent, notamment françaises et allemandes, ont vu le cours de leurs actions dévisser dans la matinée en raison d'inquiétudes au sein du secteur bancaire américain autour de la SVB Financial Group.
Dans le cadre de son programme d'«aides anti-crise», le gouvernement espagnol a fait savoir que les taxes qu'il a mises en place dans les secteurs de l’énergie et de la banque lui ont d'ores et déjà rapporté près d'un milliard et demi d'euros.
La CJUE a confirmé l'annulation d'une amende contre la banque HSBC concernant une entente de manipulation de taux d'intérêts. Elle a néanmoins rejeté «le recours des sociétés HSBC mettant en cause [la] participation [de la banque] à l'entente».
Quatre jours après avoir accusé JP Morgan d'avoir «fermé les yeux» des années durant sur le trafic d'êtres humains de Jeffrey Epstein, car ce dernier leur rapportait des clients, le procureur général des Iles Vierges Denise George a été limogé.
Des activistes de diverses associations, telle que Les Amis de la Terre, ont perturbé la rencontre annuelle du Climate Finance Day pour dénoncer les investissements de BNP Paribas dans les énergies fossiles. Un des militants a été interpellé.
Soixante-seize clients, en majorité russes, ont déposé plainte à Paris pour «discrimination» après le blocage de leurs comptes par certaines banques françaises. Des décisions controversées prises eu égard au conflit militaire en Ukraine.
Alors que la banque présentait ses engagements en faveur du climat, des militants ont fait retentir des alarmes et chanté des slogans pour protester contre le financement de nouveaux projets pétroliers et gaziers, dont ceux de Total.
Accusée par Emmanuel Macron de dépendre du pouvoir russe du fait du remboursement toujours en cours d'un emprunt contracté en 2014 par sa famille politique auprès d'une banque russe, Marine Le Pen a rétorqué qu'elle était «totalement libre».
La Russie a dû régler une dette de 649,2 millions de dollars en roubles, en raison du blocage d'une banque étrangère qui refusait d'effectuer le paiement dans la devise nord-américaine. Le Kremlin assure que la Russie honorera ses dettes.
Contestant les affirmations de l'enquête menée par Off Investigation sur le patrimoine du président-candidat, la banque Rothschild & Co a affirmé que ses associés-gérants basés en France n'étaient pas payés, même en partie, dans des paradis fiscaux.
Invoquant l’intérêt des clients de Deutsche Bank encore actifs en Russie, son directeur général a exclu, pour le moment, de mettre fin à ses activités dans le pays. Les plus grands établissements de Wall Street, eux, ont annoncé leur départ.
La Commission européenne et six pays – dont la France – ont décidé d'exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, et de restreindre davantage l'accès de la banque centrale russe aux marchés des capitaux.
En réaction à l'intervention militaire russe en Ukraine, les sanctions des Etats-Unis ont particulièrement ciblé les deux plus grandes banques du pays, Sberbank et VTB. La Banque de Russie et le gouvernement russe promettent l'assistance nécessaire.
Les banques peuvent désormais geler les comptes des personnes soupçonnées d'être liées au mouvement contre les restrictions, sans que la justice n'ait besoin d'intervenir. Une mesure qui vise à «assurer la sécurité des Canadiens» selon Justin Trudeau